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Retour à la case Cour internationale de justice pour le Cambodge et la Thaïlande, qui y a toujours perdu

thaivisa 3 Juin 2025
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L'un des temples contestés

Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a annoncé que son gouvernement allait déposer une plainte auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant un différend frontalier avec la Thaïlande. Cette initiative, approuvée à l’unanimité par l’Assemblée nationale et le Sénat cambodgiens, vise à résoudre les tensions croissantes de manière pacifique, même sans l’accord de Bangkok.

Les trois temples autour desquels la Cambodge voudrait que la frontière soit tracée sont Prasat Ta Muen Thom, Prasat Ta Muen Tot, Prasat Ta Krabey ainsi que la région de Mombei.

Hun Manet a insisté sur le fait que le Cambodge n’a aucune intention d’empiéter sur les territoires voisins, affirmant la volonté du pays de défendre son propre territoire sans chercher l’affrontement. Il a exhorté les citoyens à ne pas adopter de comportements nuisibles, mais à se mobiliser pour protéger l’intégrité territoriale du Royaume.

La crise s’est aggravée après un affrontement armé dans la zone contestée de Chong Bok, où un soldat cambodgien a perdu la vie. Phnom Penh accuse les forces thaïlandaises d’avoir ouvert le feu sur une tranchée cambodgienne située dans le village de Techo Morokot, dans la province de Preah Vihear. De son côté, Bangkok affirme que l’armée cambodgienne creusait dans une zone disputée, en violation du protocole d’accord signé en 2000, et que les troupes cambodgiennes ont été les premières à faire usage de leurs armes.

Face à cette montée des tensions, le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Maris Sangiampongsa, a déclaré que son pays était prêt à reprendre les négociations via la Commission mixte des frontières (JBC). Il a également commandé une étude approfondie pour préparer la position thaïlandaise, soulignant que la CIJ pourrait être un instrument clé dans la gestion de ce différend.

La Thaïlande a adressé une note diplomatique à Phnom Penh pour défendre ses actions et réaffirmer sa souveraineté territoriale. Maris prévoit de rencontrer de hauts responsables de son ministère le 5 juin pour finaliser la réponse du gouvernement thaïlandais, insistant sur une approche équilibrée mêlant diplomatie et recours juridique.

Par ailleurs, le ministre de la Défense, Phumtham Wechayachai, a rejeté les rumeurs de tensions entre l’armée et le gouvernement civil, réaffirmant que la priorité était de préserver la souveraineté et les intérêts économiques. Il a également écarté toute intention de fermer la frontière avec le Cambodge, soulignant qu’une telle mesure nuirait à la coopération bilatérale.

L’opposition politique en Thaïlande a exprimé son soutien à une gestion ferme du dossier, tout en appelant à une approche pacifique. Cependant, la montée du nationalisme sur les réseaux sociaux complique l’attitude du gouvernement thaïlandais face aux initiatives cambodgiennes de recours à la CIJ. En effet, la Thaïlande a toujours perdu contre le Cambodge devant la CIJ.

L’affaire remonte à 1907 lorsque la France et la Thaïlande ont dû tracer les frontières en envoyant des émissaires sur place. Seule la France s’est déplacée, le représentant thaïlandais n’a pas daigné le faire. La France a finalement procédé à sa guise. Elle a envoyé les cartes à Bangkok où le gouvernement de l’époque les a approuvées sans vraiment les étudier.

Lorsque la Thaïlande s’est rendu compte que Preah Vihar et autres temples se retrouvaient en territoire cambodgien, elle a voulu les récupérer, mais la CIJ a toujours considéré que l’approbation des cartes par la Thaïlande en 1907 restait valable.

L’inquiétude maintenant, c’est qu’avec les « nouveaux empires » de Trump, Poutine et Xi, tout un chacun peut annexer les territoires des autres pays sans coup férir. La Thaïlande pourrait donc vouloir reprendre du territoire au Cambodge, mais cela entraînerait la guerre sanglante. Le Cambodge est maintenant bien armé par la Chine. Un conflit mettrait fin au tourisme, aux investissements étrangers, à tout projet de GP de F1, etc. On n’investit pas dans un pays en guerre.

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