
La police thaïlandaise a saisi plus de 13 000 appareils de coiffure non conformes lors d’une vaste opération menée mardi dans neuf sites répartis entre Bangkok, Pathum Thani, Samut Prakan et Ratchaburi. Cette intervention fait suite à un drame survenu le 10 octobre à Buri Ram, où une fillette de 10 ans est morte électrocutée en utilisant un sèche-cheveux acheté en ligne pour seulement 89 bahts.
Selon le général de division Kongkrit Lertsitthikun, commandant de la division de protection des consommateurs (CPPD), l’appareil incriminé portait une étiquette en chinois et n’avait pas reçu l’approbation du Thai Industrial Standard (TIS), norme obligatoire pour les équipements électriques vendus dans le pays.
L’enquête a révélé que les produits saisis — sèche-cheveux, fers à lisser, fers à friser et peignes électriques — provenaient de l’étranger et avaient été introduits en Thaïlande via des plateformes de commerce en ligne. Leur prix variait entre 100 et 1 000 bahts. Certains articles portaient de fausses étiquettes TIS, copiées sur des produits certifiés, afin de tromper les consommateurs sur leur conformité.
La valeur totale des marchandises saisies dépasse les 10 millions de bahts. Les lieux ciblés comprenaient des entrepôts, des centres de distribution et des magasins. Les autorités poursuivent actuellement leurs investigations pour identifier les importateurs responsables.
Ce cas tragique met en lumière les risques liés à l’achat de produits électriques bon marché et non certifiés, souvent vendus en ligne sans contrôle rigoureux. Il souligne également l’importance de la vigilance des consommateurs et du renforcement des contrôles sur les importations.
La CPPD appelle les citoyens à vérifier la présence du label TIS sur les appareils électriques et à signaler tout produit suspect. Des mesures supplémentaires pourraient être prises pour encadrer plus strictement les ventes en ligne et protéger les familles contre les dangers liés aux équipements non conformes.



