Un comité de travail a été créé pour lutter contre les stupéfiants illégaux, avec la participation active de l’armée et dans le but de réduire le problème d’ici un an, selon le Premier ministre thaïlandais Srettha Thavisin aujourd’hui dimanche.
Après avoir assisté à la destruction de stupéfiants saisis par le Bureau de contrôle des stupéfiants de la province de Samut Prakan, le Premier ministre a déclaré que les détails de la composition du comité de travail et la manière dont il s’attaquerait au problème seraient divulgués en temps utile. Des questions telles que la saisie de stupéfiants, les avoirs des trafiquants, le blanchiment d’argent et les délais de destruction des stupéfiants saisis seront abordés plus tard.
Il a noté que l’armée jouerait un rôle plus actif dans la prévention de la contrebande de stupéfiants vers la Thaïlande en provenance des pays voisins.
Le trafic de méthamphétamine en particulier, en provenance du Myanmar et du Laos, s’est intensifié ces dernières années, des dizaines (centaines ?) millions de comprimés passant en contrebande à travers la frontière poreuse. On en déduit que certains ethnies minoritaires de Birmanie produisent des milliards de pilules par an.
Ainsi, des sources affirment que le prix de la pilule de « ya ba » ne coûte plus que 20 bahts en ville.
Le Premier ministre a déclaré que toutes les agences d’État compétentes, telles que les ministères de l’Intérieur et de la Santé publique, seraient impliquées dans les efforts de répression.
L’administration Thaksin (ancêtre de Pheu Thai) avait lancé une campagne de grande ampleur en 2003 pour tenter d’éradiquer le problème. Les autorités avait le « droit de tuer », ce qui a mené à la mort de 3000 personnes dans des exécutions extra-judiciaires dont beaucoup d’innocents.
Concernant le cannabis, qui a été retiré de la liste des drogues de catégorie 5 et est plus facilement disponible par les voies légales, le Premier ministre a déclaré que l’usage du cannabis est limité à des fins médicales uniquement et n’est pas destiné aux loisirs.
