Le 18 mars, M. Ajjchariya Ruengrattanapong, du Groupe de défense des droits des victimes, a soumis une lettre à M. Anutin Charnvirakul, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, appelant à une enquête sur les fonctionnaires ayant délivré 200 permis d’achat et de port d’arme, formulaires P.3 et P.4, au lieutenant-général Surachate Hakpal, numéro 2 de la police royale thaïlandaise, a rapporté Siam Rath .
Ajjchariya a déclaré que la principale question était de déterminer si le lieutenant-général Surachet possédait réellement 200 armes à feu. Ensuite, il conviendrait de demander à l’administration en charge de délivrer les permis ce qu’elle pense de l’intention de posséder un nombre aussi important d’armes à feu, ce qui semble anormal. Ajjchariya veut savoir si Surachate a commis un acte répréhensible.
De plus, Ajjchariya a prévenu : « Surachate ne s’en sortira pas à cent pour cent », citant 100 000 preuves fournies par divers propriétaires de sites de jeux d’argent. Cet ennemi déclaré de Surachate ne pense pas que ce dernier tiendra le coup au-delà du mois de mai. Il veut sans doute dire que Surachate pourrait être « mis de côté », au moins jusqu’après l’élection du prochain chef de la police.
Réponse du berger à la bergère dans La bataille des futurs chefs de police : Mardi, l’équipe juridique du chef adjoint de la police nationale, le général Pol Surachate Hakparn, a tenu une conférence de presse pour dénoncer les officiers de haut rang qui seraient liés à un réseau de jeu illégal. C’est exactement ce dont est accusé Surachate.
Les allégations croisées se multiplient alors que la sélection du prochain chef de la police aura lieu en septembre 2024 et que le principal rival de Surachate s’appelle Kittirat Phanphet, l’autre candidat clé pour le poste.
On ne sait pas si cette guerre ouverte au sein de la police sur fond de corruption supposée est de nature à rendre la confiance des citoyens envers les forces de l’ordre.
Ajjchariya Ruengrattanapong
