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Bilan environnemental 2025 : rivières polluées, air irrespirable, etc.

thaivisa 29 Déc 2025
5905188

Mercure sino-birman dans les rivières thaïlandaises

2025 aura été une année de chocs écologiques et diplomatiques pour la Thaïlande. Pollution des rivières, smog étouffant et débats sensibles autour du sort des éléphants : autant de crises qui ont mis en lumière la vulnérabilité du pays face aux pressions environnementales et aux dynamiques régionales.

Des rivières contaminées

Dans le nord, l’inquiétude a grandi au printemps lorsque des habitants proches de la rivière Kok ont remarqué une coloration inhabituelle de l’eau. Les tests menés par le Département de contrôle de la pollution ont révélé des niveaux d’arsenic et de plomb largement supérieurs aux seuils autorisés.

Les analyses menées ensuite sur le Sai et le Mékong ont confirmé la contamination. Les experts pointent du doigt les activités minières non régulées dans l’État Shan, en Birmanie, où l’extraction d’or et de terres rares, par des entreprises chinoises, génère des déchets qui se déversent dans les affluents.

La Commission du Mékong a classé la situation comme « modérément sérieuse », après avoir détecté en juillet des concentrations élevées d’arsenic sur plusieurs sites. Les autorités thaïlandaises avaient promis d’aborder le sujet avec Naypyidaw, mais aucune avancée concrète n’a été enregistrée. Les communautés locales, dépendantes de ces rivières pour l’agriculture et la pêche, se sentent abandonnées et exposées à des risques sanitaires croissants.

Bangkok étouffe sous le smog

De janvier à mars, la capitale a connu une crise de pollution atmosphérique majeure. Les particules fines PM2.5 ont atteint des niveaux trois fois supérieurs aux normes nationales, plaçant Bangkok parmi les dix villes les plus polluées du monde.

Les causes sont multiples : trafic routier, activités industrielles et brûlage agricole. Les autorités ont tenté de réagir par des mesures d’urgence – fermeture de 350 écoles, transports publics gratuits, opérations d’ensemencement de nuages – mais les experts jugent ces initiatives insuffisantes.

La municipalité promet désormais des solutions de long terme : zones à faibles émissions, contrôles renforcés sur les véhicules et les chantiers, et extension du télétravail à 300 000 personnes. Reste à voir si ces annonces se traduiront en actions concrètes.

La situation n’est pas meilleure dans le Nord, autour de Chiang Mai, une région où les agriculteurs continuent de pratiquer l’écobuage malgré son interdiction.

Diplomatie des éléphants

Au-delà des catastrophes environnementales, l’année s’est terminée sur un débat diplomatique inattendu : la proposition de rapatrier deux éléphants thaïlandais vivant au Sri Lanka.

Pratu Pha, envoyé en 1980, et Sri Narong, en 2001, ont longtemps participé à des cérémonies religieuses et processions. Désormais âgés, ils sont considérés comme vulnérables, ce qui a poussé Bangkok à demander leur retour pour une retraite et des soins spécialisés.

Colombo insiste sur le fait que les animaux sont bien traités et chéris par les communautés locales. Le Sri Lanka craint qu’un rapatriement ne fragilise les liens culturels et diplomatiques noués autour de ces symboles vivants.

Le débat s’est intensifié après le retour réussi l’an dernier de Sak Surin, un éléphant malade rapatrié pour être soigné en Thaïlande. Mais les cas diffèrent : Pratu Pha et Sri Narong sont en bonne santé, et des vétérinaires thaïlandais n’ont relevé aucun signe de maladie. Le temple sri-lankais qui les héberge a promis d’améliorer ses installations.

Pour les défenseurs des animaux, l’affaire dépasse la question du bien-être : elle touche à la « fierté nationale », à la diplomatie culturelle et à l’image internationale de la Thaïlande. Beaucoup de décisions, parfois contestables, sont prises, dans le royaume, au nom de la « fierté nationale ».

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