
Jack dans son tuyau
Un Américain de 28 ans, surnommé « Jack », a été retrouvé nu et coincé dans un tuyau d’évacuation d’un condominium à Jom Thong, Bangkok, le 14 juillet. Malgré son refus d’aide, les secours ont dû découper le béton pour l’extraire, Jack s’agitant et se montrant incohérent tout au long de l’opération. L’examen médical a révélé des écorchures mineures ainsi que des signes de trouble psychique, possiblement liés à une consommation de substances. Il a été hospitalisé pour une évaluation psychiatrique. Les autorités enquêtent sur son identité et ses liens avec la copropriété.
Un ressortissant chinois de 24 ans, Yang, a été retrouvé mort à Chiang Mai après avoir été attiré depuis le Laos et tué par des ravisseurs lors d’une tentative de demande de rançon. Son ami Hukang affirme avoir été kidnappé avec lui et avoir payé 1,5 million de bahts pour être libéré. Le corps de Yang a été découvert emballé près d’une route, et les lieux de détention présentaient des traces de sang. La police a arrêté un suspect, Sang, qui accuse son complice Wang, toujours en fuite. Cette affaire met en lumière des réseaux criminels transnationaux actifs en Asie du Sud-Est. Ces faits divers revêtent une importance économique cruciale, en effet, médiatisés en Chine, ils incitent les touristes chinois à éviter la Thaïlande. Le préjudice pour la Thaïlande s’élève en milliards de bahts.
Un Américain de 60 ans, M. Tyler, a été arrêté à l’aéroport de Phuket avec 6,6 kilos d’héroïne dissimulés dans des boîtes de Coffee Mate et des sacs PAOKONG. L’arrestation fait suite à une alerte internationale relayée aux douanes thaïlandaises et une enquête coordonnée avec la police touristique. Le suspect avait été surveillé depuis le 14 juillet, après son arrivée en Thaïlande via Tokyo. Les stupéfiants ont été détectés lors du passage aux rayons X, juste avant l’embarquement vers Doha, Bruxelles puis la France. Tyler a déclaré avoir agi à la demande d’un ami français et fait l’objet de poursuites pour trafic de drogue et possession illégale.
La police thaïlandaise a fermé une clinique esthétique illégale à Koh Phangan, dirigée par des ressortissants russes et un gérant thaïlandais, suite à des plaintes de clients étrangers blessés par des traitements laser. La perquisition a permis la saisie de 12 machines médicales et a révélé l’absence de licence officielle, malgré un chiffre d’affaires estimé à 300 000 bahts par mois. La clinique Laser Me ciblait principalement une clientèle russe et avait accueilli environ 600 clients en six mois. Certains patients ont tenté de faire valoir leurs droits, mais la direction aurait répondu par des menaces et un refus de responsabilité. L’enquête, toujours en cours, met en lumière un réseau informel structuré autour d’une femme nommée Olesia et d’un propriétaire russe non identifié.
La cyberpolice thaïlandaise a mené des perquisitions le 15 juillet dans sept propriétés liées au réseau d’escroquerie de l’homme d’affaires cambodgien Kok An, ciblant notamment ses enfants, soupçonnés de blanchiment d’argent. Trois mandats d’arrêt ont été émis contre ses filles Juree, Phuchelin et son fils Kittisak, tous en fuite. Plus de 1,1 milliard de bahts ont été gelés pour empêcher leur transfert à l’étranger. Les biens saisis incluent des coffres-forts et des résidences servant d’abris aux escrocs. Kok An reste introuvable, et Interpol est sollicité tandis que les autorités enquêtent sur des irrégularités liées à des cartes d’identité thaïlandaises. Selon certaines sources, Kok An serait un proche de Hun Sen, le président du Sénat cambodgien qui développe une rhétorique étrangement agressive contre la Thaïlande.
Le 16 juillet 2025, neuf employés d’un bar karaoké sans licence à Chiang Mai ont agressé un touriste britannique après une dispute liée à une facture de 20 000 bahts. La vidéo virale de l’incident a permis à la police de les identifier et de porter plainte pour agression en bande. L’établissement fonctionnait illégalement et servait de l’alcool hors des horaires autorisés, ce qui a entraîné sa fermeture immédiate. Les suspects ont reconnu les faits, pensant que le client voulait éviter le paiement. La police régionale a ordonné un renforcement des contrôles pour protéger les touristes et préserver la réputation de Chiang Mai.