Il n’y a pas plus d’agressions sexuelles en Thailande qu’ailleurs.
Un professeur thaïlandais d’une école de la province centrale de Nakhon Sawan envisage de se livrer à la police après avoir été accusé d’agression sexuelle par certaines de ses élèves de 10 ans . Au moins trois écolières de primaire P4 (CM1) se sont manifestées.
Des parents thaïlandais, Moonsub, 42 ans, et Panya, 47 ans, ont porté plainte contre Suppachai, un enseignant de 49 ans, au poste de police de Tha Tako le 5 février, dans le district de Tha Tako à Nakhon Sawan. Suppachai aurait agressé leur fille de 10 ans, Kanyarat, depuis qu’elle avait neuf ans.
Le couple a révélé que Kanyarat avait parlé de l’agression à son frère de 18 ans, et que son frère en avait ensuite informé ses parents. La victime a dit à son frère que Suppachai avait mis son doigt dans son vagin le 29 janvier et qu’il lui avait fait la même chose une fois l’année dernière.
La fillette a ajouté qu’elle n’était pas la seule victime et que son amie aurait également été agressée. Moonsub et Panya ont décidé de contacter Irène, la mère de l’ami de Kanyarat, pour s’enquérir de l’agression sexuelle.
Irène a alors parlé à sa fille et a découvert qu’elle était également victime. La fille d’Irène a révélé que le professeur lui avait touché les seins et le vagin à plusieurs reprises. Une troisième écolière s’est manifestée.
Panya a informé Channel 7 que l’enseignant avait tenté de la contacter pour résoudre le problème et lui présenter des excuses. Cependant, elle a refusé d’engager une conversation avec lui et est restée ferme dans sa décision de porter plainte.
Panya a ajouté que sa fille avait exprimé sa réticence à aller à l’école à l’idée de rencontrer l’enseignant. Panya considère qu’un tel enseignant ne devrait pas continuer à exercer sa profession.
Le chef du poste de police de Tha Tako, Itsarate Harndam, affirme que l’enseignant accusé avait contacté la police pour dire qu’il se rendrait. Itsarate a ajouté que les écolières étaient interrogées par des spécialistes de la protection de l’enfance.
Le directeur de l’école a insisté sur le fait que l’enseignant était temporairement expulsé pendant que l’enquête sur son comportement se poursuivait.

Une maman a demandé l’aide d’un influenceur car sa fille de sept ans aurait été violée par un abbé d’un temple dans la province d’Ayutthaya. La mère a ajouté que la police avait ignoré la plainte qu’elle avait déposée il y a neuf mois.
L’influenceur bien connu des médias sociaux Kannarat « Gun » Pongpaiboonwet a accompagné la mère pour rencontrer le Grand Flic, Surachate Hakparn, numéro 2 de la police, le 6 février. Elle a déposé une plainte au poste de police d’ Ayutthaya mais les officiers n’ont rien fait en neuf mois comme souvent lorsque les victimes sont des femmes ou des enfants.
La mère a révélé aux médias et à Surachate que sa fille vivait avec sa grand-mère dans la province d’Ayutthaya pendant les vacances scolaires depuis l’âge de cinq ans. Sa grand-mère travaillait pour l’ abbé, l’enfant devait donc se rendre au temple presque tous les jours.
La mère a poursuivi en expliquant que l’abbé du temple avait profité de cette occasion pour s’approcher de la petite et l’agresser sexuellement sans préciser quels crimes ont été commis. La grand-mère trouvait le comportement de l’abbé suspect et a cherché des preuves.
Selon la mère de la victime, la grand-mère a réussi à capturer des vidéos de l’abbé violant l’enfant, mais celui-ci l’a obligée à les supprimer. Malgré cela, elle a conservé des preuves et les a remises au poste de police d’Ayutthaya.
Au cours de la conférence de presse, la mère a été vue se prosternant et suppliant l’influenceur de l’aider à poursuivre l’affaire puisque la police ne fait rien pour l’enfant qui va mal.
Channel 7 a interviewé l’abbé accusé. Il a nié avec véhémence toutes les allégations. Il a suppose que la grand-mère cherche à ternir sa réputation pour régler une dette, affirmant qu’elle lui avait emprunté de l’argent à plusieurs reprises et qu’elle pourrait être incapable de le rembourser.
L’abbé a clamé son innocence, affirmant qu’en tant qu’abbé du temple, il ne se livrerait jamais à un comportement qui nuirait à son image.
Surachate ne peut pas commenter une affaire qu’il ne connaît pas.
Le concierge ou gardien ou homme d’entretien d’une école de la province Isaan de Nong Khai est actuellement en fuite après de multiples agressions sexuelles présumées contre un écolier de 6 ans. Elles ont entraîné chez la victime une infection des voies urinaires. Comme souvent, le directeur de l’école et plusieurs enseignants ont pris le parti du concierge et ont fait pression sur la victime pour qu’il quitte l’école.
Les parents, Gee, 31 ans, et A, 32 ans, ont demandé l’aide de la Fondation Pavena pour les enfants et les femmes car leur fils de 6 ans, Game, aurait été agressé sexuellement à l’école. Les abus se sont répétés, mais les parents n’en ont eu connaissance que le 30 janvier car ils vivaient à Chon Buri tandis que leur fils vivait avec son grand-père à Nong Khai.
Le père a expliqué que son fils avait révélé les abus sexuels à son grand-père le 30 janvier, affirmant qu’il avait mal aux parties génitales. Le garçon a déclaré que le concierge lui avait serré le pénis pendant une pause déjeuner le 26 janvier. Il a déclaré que ce n’était pas la première fois, puisque le concierge lui faisait cela depuis mars de l’année dernière.
Le concierge lui achetait des collations et lui donnait parfois 5 ou 10 bahts. Il exigeait que l’enfant ne dise rien à personne.
Le garçon a été transporté à l’hôpital, où on lui a diagnostiqué une infection des voies urinaires. Il est resté à l’hôpital pendant deux jours avant de rentrer chez lui.
Le grand-père a informé les parents du garçon de l’agression sexuelle, les incitant à signaler l’affaire au poste de police de Sri Chiang Mai à Nong Khai. Le directeur de l’école et les enseignants se sont rangés du côté du concierge qui a continué de travailler à l’école.
En plus de soutenir le concierge, l’école a également exhorté le garçon à quitter l’école s’il se sentait mal à l’aise Les parents estiment que le concierge devrait être puni pour ce qu’il a fait et que leur fils ne devrait pas avoir à quitter l’école pour résoudre le problème.
La fondatrice de la fondation, Paveena Hongsakul, a signalé l’affaire au ministère de l’Éducation et au Bureau de la Commission de l’éducation de base (OBEC), ce qui a conduit l’école à retirer son soutien au concierge.
On ne sait pas si le concierge sera puni pour ce qu’il a fait puisqu’il est en fuite.
On ne sait pas précisément ce qu’il a fait mais il est certain que l’enfant a dû être hospitalisé.