
Dans un bidon à Lopburi
Une femme thaïlandaise de 47 ans, identifiée comme Saranthorn, a été retrouvée immergée et grièvement blessée dans un bidon d’asphalte à Lop Buri, dans des circonstances encore inexpliquées. Sauvée in extremis par les secours, elle est actuellement dans un état critique à l’hôpital. Les caméras de surveillance l’avaient montrée la veille en train d’offrir une moto et du riz à un moine, avant de disparaître brusquement. Les objets sont restés intacts, laissant le temple dans l’incompréhension. La police enquête pour déterminer les raisons de son geste et les circonstances de son immersion.
Un homme ayant braqué une bijouterie à Muang Chon Buri jeudi matin s’est enfui avec près de 580 grammes d’or avant d’être identifié par la police. Après une altercation avec un policier en civil, il aurait tenté d’échapper à la capture en sautant d’un immeuble de six étages, succombant à ses blessures à l’hôpital. Les autorités ont confirmé qu’il s’agissait du voleur grâce à des images de vidéosurveillance. Des documents de dettes retrouvés à son domicile pourraient expliquer ses motivations. Les policiers poursuivent les recherches pour localiser l’or volé.
Un moine bouddhiste a abattu un confrère à l’aube dimanche dans un temple de Phuket, invoquant des brimades répétées. La victime, âgée de 36 ans, a été retrouvée morte dans une salle de bain, tuée par quatre balles. Le suspect s’est retranché dans sa chambre avant de se rendre à la police, qui a retrouvé l’arme et des munitions. Il a affirmé que son geste avait été déclenché par une provocation de la victime ce matin-là. Le moine tireur a été exclu de la vie monastique et fait l’objet de poursuites pénales.
Une opération policière a dévoilé un réseau de prostitution dans un salon de massage réputé de Lop Buri. Des agents infiltrés y ont reçu un massage avant qu’on leur propose des services sexuels, déclenchant une perquisition et l’arrestation de plusieurs suspects. La propriétaire et d’autres employées sont poursuivies pour exploitation illégale d’un établissement sans licence. Les autorités mettent en garde contre la recrudescence de telles pratiques dans certains salons. Elles soulignent les risques de traite humaine, notamment si des mineurs sont impliqués.
Deux réfugiés Karen du Myanmar sont soupçonnés d’avoir tué leur employeur thaïlandais à Mae Chaem, avant de fuir vers des centres d’accueil à Mae Hong Son. La victime, retrouvée avec des blessures à la tête, avait été dépouillée de sa moto et de son téléphone. Les suspects, arrêtés les 28 et 30 juin, travaillaient illégalement dans un verger. L’enquête se poursuit pour éclaircir le mobile du meurtre. L’affaire a mobilisé police locale, patrouille frontalière et autorités administratives.