Le militant Panupong Jadnok, alias Mike Rayong, accusé de crime de lèse-majesté pour un message diffamatoire à l’égard de Sa Majesté le Roi l’année dernière, est réapparu en Nouvelle-Zélande, où il devrait demander l’asile politique et commencer une nouvelle vie.
Eakapop Luara, alias Tang Achiwa, membre des chemises rouges et réfugié politique en Nouvelle-Zélande pour échapper à une accusation en vertu du même article 112, a accueilli Panupong par un message Facebook. « Bienvenue dans une nouvelle terre, une terre de liberté avec un État-providence qui soutient chaque vie. Profite du début de ta nouvelle vie. »
Le tribunal pénal a condamné Panupong à quatre ans de prison pour crime de lèse-majesté et délits informatiques. Cependant, la peine a été réduite à trois ans en raison de sa coopération lors de l’interrogatoire. Un mandat d’arrêt a été émis car Panupong ne s’est pas présenté au tribunal le 28 mars pour écouter la lecture de la peine.
Les condamnations se multiplient mais nous n’en parlons pas systématiquement. D’ailleurs, il est peut-être interdit de simplement les mentionner tant la loi est sévère.
Enfin, comme les « cas » s’ajoutent, contrairement au système judiciaire français, si un opposant a prononcé 10 fois une phrase illégale, il sera condamné 10 fois, ce qui fait que les dissidents peuvent être condamnés à des décennies de prison. Cela en incite certains à se réfugier en France, ou, dans le cas présent, en Nouvelle-Zélande.