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Un réel progrès dans le système de santé universel en Thaïlande

thaivisa 12 Déc 2023

Le système de santé universel du gouvernement fera un grand pas en avant l’année prochaine, lorsque les Thaïlandais seront autorisés à recevoir des soins médicaux gratuits partout dans leur province d’origine, y compris dans les hôpitaux privés, sur simple présentation de leur carte d’identité nationale.

« Nous révolutionnons le système de santé public du pays. C’est le premier changement depuis 20 ans », a déclaré le Dr Surapong Suebwonglee, du Comité national de services de santé.

Dans une première phase, les personnes couvertes par le régime de santé dans quatre provinces pilotes, Roi Et, Phetchaburi, Phrae et Narathiwat, pourront bénéficier du nouveau système à partir du 8 janvier. Aucune inscription préalable n’est requise ; les citoyens peuvent visiter n’importe quel établissement médical et se faire soigner en présentant leur carte d’identité nationale.

« Je suis pleinement convaincu que cette décision bénéficiera au public », a déclaré le Dr Suradet Chawadet, chef de la santé publique de Roi Et. Des centaines d’hôpitaux et de cliniques de Roi Et, dont 400 établissements médicaux privés, sont concernés.

Si la première phase réussit, la deuxième phase débutera en mars et s’étendra à huit provinces supplémentaires avant d’être progressivement déployée à l’échelle nationale d’ici un an.

Le système de santé universel, lancé en 2001 à l’initiative du gouvernement du parti Thai Rak Thai (TRT), ancêtre du Pheu Thai, a considérablement évolué. Coûtant initialement aux utilisateurs 30 bahts par visite, c’était une révolution dans le secteur de la santé thaïlandais en fournissant des services médicaux à très faible coût.

Ce dispositif, qui couvre désormais quelque 48 millions de personnes, offre la garantie d’un accès aux soins de santé assurés par l’État.

Il est révolu le temps où les personnes malades devaient craindre d’être ruinées financièrement par les frais médicaux ou de se voir refuser un traitement si elles n’avaient aucune preuve qu’elles pouvaient payer leurs factures.

Le parti Pheu Thai, actuellement au pouvoir, estime qu’il est désormais temps pour la Thaïlande d’améliorer encore les services de santé.

Le Dr Surapong, membre du Pheu Thai, a déclaré « Nous allons tirer parti de la technologie pour offrir des services meilleurs et plus pratiques aux gens ».

Le programme oblige actuellement les gens à se faire soigner dans un hôpital spécifique proche de chez eux. La plupart des hôpitaux participant au régime universel sont gérés par l’Office national de sécurité sanitaire donc l’État.

Malgré les nobles intentions du système de santé universel, de nombreuses personnes expriment leur mécontentement face à la situation actuelle. Deux problèmes principaux – les longues files d’attente et le manque de services spécialisés – constituent des obstacles importants pour ceux qui recherchent un traitement gratuit dans le cadre du programme.

Les hôpitaux privés, quant à eux, ne souhaitent pas participer au programme, car le financement public est fixé à un taux forfaitaire par patient. Le dernier tarif approuvé par le Cabinet s’élève à 3 474,24 bahts par patient et par an. C’est une somme atteinte en quelques minutes dans un hôpital privé.

Les établissements participants perdent généralement de l’argent. Comme le programme ne parvient pas à attirer les hôpitaux privés, les hôpitaux publics sont souvent débordés.

Le Dr Surapong estime que la technologie et l’intégration des données sont la clé de l’amélioration du système de santé universel.

« Nous réduirons la surpopulation dans les salles d’attentes en utilisant des solutions technologiques et de données », a-t-il déclaré.

Une fois les données des établissements médicaux du pays intégrées, les patients ne dépendront plus d’un seul hôpital.

Le Dr Pongsathorn Pokpermdee, du ministère de la Santé, a expliqué que les données seront également partagées avec les laboratoires et les pharmacies.

« La technologie a permis l’intégration des données et des contrôles d’identité efficaces. Des plateformes en ligne seront disponibles pour les patients et les services médicaux », a-t-il déclaré. «Les certificats de médecins peuvent également être consultés et vérifiés en ligne.»

Un système intégré permettra également la prise de rendez-vous, les rappels et la livraison des ordonnances au domicile du patient.

Une fois cette idée mise en œuvre avec succès, le Dr Surapong prévoit que la surpopulation des hôpitaux diminuera considérablement.

Les services seront plus rationnels, a-t-il déclaré. Par exemple, les patients n’auront pas à se précipiter à l’hôpital pour des services mineurs comme des analyses de sang. Au lieu de cela, ils pourront effectuer leur test dans un petit laboratoire participant, au coin de la rue, qui peut ensuite télécharger les résultats des tests dans le Cloud pour que les médecins puissent les vérifier plus tard.

Cette approche globale permettra également aux patients atteints de maladies chroniques, comme le diabète, de se soumettre à des examens de base et de recevoir des médicaments sans avoir à se rendre chez le médecin une fois par mois. Ces patients n’auront besoin de prendre rendez-vous chez le médecin qu’une fois par an.

Pour l’avenir, le Dr Pongsathorn a déclaré que le ministère de la Santé publique améliorerait également le processus de remboursement des prestataires de services médicaux, en visant à effectuer les paiements dans les 72 heures suivant la prestation des services.

« Avec un meilleur système de paiement, davantage d’hôpitaux privés accepteront de rejoindre le système de santé universel », a déclaré le Dr Surapong.

La démarche révolutionnaire du « traitement n’importe où » est saluée pour ses avantages potentiels, mais certains médecins ont exprimé des doutes.

Le Dr Somsak Tiamkao, de l’Université de Khon Kaen, a souligné la nécessité d’une intégration efficace des données pour éviter les traitements redondants.

Il a également déclaré que le gouvernement devrait encourager les patients à se faire soigner d’abord dans les unités de santé primaires, au lieu de se précipiter directement vers un hôpital par eux-mêmes.

La Dr Supattra Srivanichakorn, du Collège des médecins de famille de Thaïlande, a déclaré que le gouvernement devrait D’ABORD investir dans les unités de soins de santé primaires. C’est la définition du développement durable.

« Ils ont un rôle important à jouer, c’est pourquoi il faut leur fournir les ressources nécessaires », a-t-elle déclaré, soulignant que le budget accordé aux dispensaires de proximité pour la promotion de la santé est bien inférieur au montant alloué aux établissements médicaux spécialisés.

Le Dr Supat Hasuvannakit, de la Société des médecins ruraux, a déclaré que si les petits hôpitaux (dispensaires) ne reçoivent pas un soutien suffisant, ils risquent de se retrouver vides alors que les patients affluent vers les plus grands hôpitaux pour se faire soigner.

Malgré tout, le système de santé thaïlandais prouve ainsi qu’il est l’un des meilleurs du monde, bien supérieur, en tous cas, à ce qu’il se passe en France.

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