Cinq policiers du poste deChang Phueak ont été « mutés » à la suite d’un incident impliquant des mineurs de moins de 20 ans qui utilisaient de fausses pièces d’identité pour entrer dans une discothèque.
En Thailande, les jeunes n’ont pas le droit de sortir en boîte avant l’âge de 20 ans.
Il a été constaté que les mineurs avaient modifié leur date de naissance sur leur carte d’identité nationale pour pouvoir entrer. Une commission d’enquête a été mise en place au lendemain d’Halloween (jour de la descente).
Lors d’une perquisition dans une discothèque située sur Sirinthon Road, à Chang Phueak, ville de Chiang Mai, la police a découvert que 242 mineurs s’amusaient. Non seulement l’établissement fonctionnait sans permis, mais il servait également de l’alcool à des mineurs et était ouvert au-delà des heures autorisées.
Les policiers ont appréhendé le gérant du club pour plusieurs raisons, notamment pour avoir laissé des mineurs accéder aux locaux et leur avoir servi de l’alcool.
Le lieutenant-colonel Kritathapol Yisakorn, de la police régionale, a déclaré qu’à la suite du raid, des ordres ont été donnés pour transférer Kittipong Phetramoon, un officier du poste de police de Chang Phueak, et ses adjoints dans un « placard » à Chiang Mai. Une commission a été créée pour enquêter sur l’incident et devrait fournir ses conclusions d’ici 15 jours, a rapporté KhaoSod.
Le lieutenant-colonel Thawatchai Phongvivatchai, de la police provinciale de Chiang Mai, a révélé que le club avait déjà fait l’objet de descentes de police à plusieurs reprises pour des délits similaires, mais qu’il continuait à opérer en secret. Il a expliqué que les mineurs étaient entrés en présentant des images falsifiées de leurs cartes d’identité. Ils avaient photoshopé leur date de naissance pour avoir soudain plus de 20 ans. Bien sûr, ils ne montraient pas leur vraie carte d’identité, ni papier ni numérique.
Les policiers peuvent être mutés car ils ont « laissé faire » sciemment ou parce qu’ils ne savaient rien alors qu’ils auraient dû savoir. Bien souvent, les policiers sanctionnés reviennent en poste après un mois.
Empêcher des jeunes de 17 – 19 ans de s’amuser ne peut que les inciter à frauder.