
Le ministère de l’Agriculture empêchera les agriculteurs ayant brûlé leurs champs de toucher des subventions.
Le 17 janvier, le ministère de l’Agriculture et des Coopératives a publié un communiqué officiel annonçant des mesures pour gérer et prévenir les poussières fines (PM2,5) dues au secteur agricole.
Signée par le vice-ministre Itthi Sirilatthayakorn, la déclaration précise que la pollution de l’air due aux particules fines (PM2,5) est devenue une crise grave et nationale, affectant négativement la santé publique, la qualité de vie et l’environnement. Partant, cela luit au tourisme. Le brûlage agricole ou écobuage, principal coupable, accroît la fumée et les poussières fines, étendant la pollution et nuisant au bien-être général.
Pour remédier efficacement à ce problème, la résolution du Cabinet du 9 avril 2024 a approuvé des mesures renforçant la lutte contre la pollution de l’air et les poussières agricoles causées par le brûlage.
Les agriculteurs ayant des antécédents de brûlage seront disqualifiés de tout programme de soutien agricole et de subventions du 1er juin 2025 au 31 mai 2027. « Brûlage dans les zones agricoles » fait référence à toute activité d’écobuage ayant eu lieu entre le 17 janvier 2025 et le 31 mai 2025. Le Département de vulgarisation agricole contrôlera les informations sur les agriculteurs ayant brûlé des champs et les communiquera au Ministère.
Les agriculteurs mettent le feu à leurs champs justement au début de l’année et jusqu’à Songkran.
Les autorités proposent des solutions alternatives pour nettoyer les champs après les récoltes de canne à sucre et de maïs, par exemple, mais certains trouvent plus simple de mettre le feu quitte à ce qu’il devienne incontrôlable et qu’il rende malade les voisins.