La police a arrêté un Thaïlandais dans la province méridionale de Surat Thani pour avoir prétendument décapité son voisin lors d’un rituel de sacrifice humain.
Le cadavre, sans la tête, de Sangiam Penrum, 53 ans, a été découvert dans une maison sur une plantation d’hévéas du district de Kanchanadit, Surat Thani. Sangiam a été retrouvé à genoux devant la maison, le corps penché vers le sol.
Les agents du poste de police de Kanchanadit ont découvert un couteau de 30 cm utilisé lors du meurtre près du corps. Les agents n’ont pas pu localiser la tête de Sangiam. Le couteau est actuellement entre les mains des médecins légistes pour déterminer les empreintes digitales laissées dessus.
La maison appartient à la belle-mère de Sangiam, qui était hospitalisée depuis plusieurs jours, donc absente. Sangiam, qui est divorcé, vivait seul avec sa belle-mère et, par conséquent, personne n’était présent pour assister au meurtre.
L’ex-femme de Sangiam, Panthip Onpromp, 51 ans, avait eu un fils avec lui. Ils ont divorcé il y a trois ans parce qu’il buvait et battait sa femme.
Selon Panthip, Sangiam, malgré son alcoolisme, n’a jamais provoqué de troubles en public et elle n’était au courant d’aucun conflit avec des membres de la communauté. Après le divorce, elle n’est pas restée en contact avec lui, si ce n’est qu’il vivait chez sa mère, à elle. Panthip se sent désolée par la mort tragique de Sangiam malgré le divorce. Leur fils de 18 ans a été dévasté en apprenant la tragédie.
Les policiers ont interrogé plusieurs habitants du quartier. Certains pensent que le meurtre était en fait un rituel sacrificiel. Les habitants ont signalé à la police qu’ils devraient enquêter sur un Thaïlandais nommé Kung qui a creusé dans plusieurs zones à la recherche de trésors tout en accomplissant des rituels sacrificiels.
Les agents ont arrêté Kung le 13 novembre, et l’ont interrogé à la fois sur cette affaire et sur ses croyances superstitieuses. Les agents ont également enquêté sur une maison abandonnée où Kung effectuait des rituels, mais n’ont pas trouvé la tête de Sangiam.
Panthip (l’ex du mort) a révélé qu’un seau noir avait disparu de la maison de sa mère et elle soupçonne le meurtrier de l’avoir utilisé pour emporter la tête.
Panthip a ajouté qu’elle ne connaissait pas l’accusé, Kung, et qu’elle n’avait jamais été témoin de ses rituels superstitieux mentionnés par d’autres habitants.
Les enquêtes sur le meurtre se poursuivent car, à date, la police n’a rien contre Kung et le suicide est peu probable.
La tranquillité d’une cérémonie religieuse au temple Burana Sattha Tham à Nadi, Prachinburi, a été brusquement interrompue par des coups de feu à 12h20 le 11 novembre. On déplore un mort, un soldat à la retraite de 63 ans, identifié comme le sous-lieutenant Natthakit Prasankok.
Les policiers de Nadi, dépêchés rapidement sur les lieux, ont retrouvé Natthakit dans un état critique. Il a été immédiatement transféré à l’hôpital de Kabinburi. Malgré l’intervention rapide, les médecins de l’hôpital ont constaté son décès.
L’un des témoins, Udom Sriklam, 72 ans a raconté que les habitants de Nadi préparaient une cérémonie religieuse prévue le lendemain lorsque l’auteur présumé a conduit son pickup dans le temple et a interpelé la victime.
Des témoins ont entendu un coup de feu. Les villageois se sont précipités, tentant d’appréhender le tireur présumé dans le chaos qui a suivi. L’auteur présumé, identifié comme Le lieutenant de police Phongphet Kongkham du commissariat de Nadi a réussi à s’échapper des lieux.
Dans une déclaration publique faite à 18 heures, Le colonel Natthakarn Pratumsri, surintendant du poste de police de Nadi, a révélé que la victime et le tireur présumé se connaissaient. Il s’agissait en fait de parents impliqués dans une dispute depuis quelques années.
Le lieutenant Phongphet aurait avoué son crime lors d’un appel téléphonique au Colonel Natthakarn. Suite aux aveux, Le lieutenant Phongphet a été immédiatement suspendu de ses fonctions. Il se serait rendu et serait placé en détention pour des poursuites judiciaires.
On comprend en creux que le nouveau chef de la police de Thailande a encore « du pain sur la planche » s’il veut que la population cesse de mépriser ses hommes.
lieu de la décapitation