Plus de 650 000 personnes ont reçu un traitement médical pour des maladies causées par la pollution de l’air depuis le début de cette année, notamment liées aux PM2,5, selon le ministère de la Santé publique.
Parmi eux, plus de 300 000 souffraient de maladies respiratoires, environ 80 000 maladies cardiaques et cérébrales, plus de 110 000 infections et irritations oculaires et plus de 140 000 infections cutanées.
Pendant ce temps, le Premier ministre Srettha Thavisin s’est dit choqué lorsqu’il a appris qu’environ deux millions de tonnes de canne à sucre avaient été brûlées avant d’être récoltées dans les provinces de Suphan Buri et de Lop Buri.
La combustion de la canne à sucre et d’autres déchets agricoles (écobuage) contribuent grandement à l’accumulation de PM2,5 dans l’atmosphère.
Dans un message sur « X », le Premier ministre a toutefois déclaré que le brûlage de la canne à sucre devrait réduire de 28 % cette année, ce qui est mieux qu’en 2023, mais cela contribue toujours au problème des PM2,5.
D’ailleurs, Chiang Mai qui était souvent la ville la plus polluée du monde en février – avril 2023 n’a jamais été classée ainsi cette année (16e lundi).
Il a souligné la nécessité d’intensifier les campagnes et d’introduire davantage d’incitations pour encourager les producteurs de canne à sucre à mettre fin à cette pratique.
Les producteurs de canne à sucre préfèrent le brûlage car cela facilite la coupe de la canne. C’est également moins cher que d’utiliser des machines. La canne à sucre brûlée, cependant, atteindra des prix plus bas, car la combustion réduit sa douceur.
Le Premier ministre demande également aux opérateurs de moulins à sucre d’encourager les agriculteurs à arrêter le brûlage, ajoutant qu’il les inviterait à une réunion pour discuter du problème, car il y a encore beaucoup de canne à sucre dans d’autres provinces qui n’ont pas encore été récoltées.
