
Trois ressortissants chinois ont été arrêtés dans le district de Huai Khwang, la nouvelle ville chinoise de Bangkok, pour avoir exploité un site de jeux d’argent en ligne illégal.
Les objets saisis comprenaient cinq ordinateurs, 11 téléphones portables, 14 cartes SIM, un générateur de jetons OTP, 0,7 gramme de méthamphétamine (ice) et 50 cartouches de 9 mm, mais aucune arme n’a été trouvée.
L’arrestation fait suite à une information selon laquelle un groupe de ressortissants chinois séjournait dans un condominium de luxe, affichant un comportement suspect et n’ayant aucune occupation visible, bien qu’ils louaient un appartement pour 100 000 bahts par mois.
Un mandat de perquisition a été obtenu et les suspects ont été arrêtés. Ils faisaient partie d’un réseau de jeux en ligne, « Dafabet », géré par un groupe criminel chinois au Cambodge. Les enquêtes ont révélé que le réseau comptait plus de 200 000 joueurs et des transactions quotidiennes de 2 millions de bahts. Deux des suspects étaient également recherchés par le gouvernement chinois.
Les suspects sont accusés d’avoir organisé et promu des jeux de hasard, entre autres délits moins importants.
Par ailleurs, Soi Phahonyothin 32 dans le district de Chatuchak, donc pas très loin de Huai Khwang, la police de Bangkok a arrêté deux suspects chinois, Ye Wanyou (29 ans) et Li Weijie (30 ans), impliqués dans des escroqueries de centres d’appels opérant dans les pays voisins de la Thaïlande. Ils ont été arrêtés dans un logement de Bangkok, après que la police a obtenu des mandats d’arrêt. La police a saisi des actifs d’une valeur de 15,3 millions de bahts, y compris une Mercedes-Benz et cinq smartphones contenant des données cruciales liant les suspects à des escroqueries transfrontalières.
Les suspects faisaient partie de gangs d’escroqueries se faisant passer pour des policiers ou des responsables du bureau de lutte contre le blanchiment d’argent pour arnaquer les victimes en ligne. L’enquête, dirigée par le Pol Lt Col Somjet Pollao, a révélé leur implication après plusieurs plaintes de victimes. La police a confirmé les liens des suspects avec des gangs internationaux des centres d’appels grâce aux données extraites de leurs smartphones.