
Le Bureau de la police métropolitaine (MPB) a déclaré que le cas d’une Chinoise disparue, puis probablement tuée et démembrée, n’était lié à aucune mafia, limitant le mobile à des questions personnelles.
Selon le général Noppasil Poolsawat, du MPB, les enquêteurs pensent la disparition de Yan Ruimin, 38 ans, est liée soit à un vol, soit à des relations personnelles. Les images de vidéosurveillance montrent Mme Yan a rencontré de manière consensuelle, M Ma, un Chinois, Soi Sukhumvit 12 pour faire du shopping au marché de Klong Toey.
Dans un premier temps, un ami de Yan, Cai, a pensé que, comme d’habitude, une rançon serait demandée et il a contacté les parents de la victime dans cette hypothèse. Cai a vu Yan pour la dernière fois, le 30 juin. Elle était supposée se rendre à Phuket le 2 juillet.
Cependant, des restes humains, largement décomposés, appartenant à Mme Yan ont été retrouvés samedi dans une zone déserte de la ville de Chachoengsao, à 50 km à l’est de Bangkok. Des images de surveillance montrent qu’aux premières heures du 3 juillet, un individu a fait plusieurs voyages entre un véhicule et la poubelle, déposant potentiellement le corps et suggérant qu’il était en plusieurs morceaux.
La police attend les résultats d’un test ADN, a déclaré Noppasil. Cependant, les traces de chirurgie plastique sur le squelette sont similaires au dossier de Mme Yan, selon les légistes.
Des responsables de l’ambassade de Chine en Thaïlande, ont rencontré les enquêteurs au commissariat de Bang Rak. Ils souhaitent que les autorités thaïlandaises cèdent l’affaire aux autorités chinoises. En effet, le suspect chinois, Ma, a déjà fui la Thaïlande. Les preuves montrent qu’il s’est rendu à Hong Kong et à Macao. La famille de Mlle Yan souhaite également que l’affaire soit traitée par des Chinois puisque tout est chinois dans ce crime.
Les responsables de l’ambassade chinoise ne savent pas encore ce que feront les autorités chinoises lorsque le suspect sera arrêté. Elles ont la possibilité de l’extrader vers la Thaïlande pour y être poursuivi, conformément à l’accord de coopération signé entre les deux pays car le crime a eu lieu en Thaïlande. Ainsi, les enquêteurs thaïlandais rassemblent des preuves pour émettre un mandat d’arrêt et demander une notice rouge d’extradition.
La famille a confirmé qu’elle n’avait jamais vu le suspect auparavant et qu’elle ignorait les raisons du voyage de leur fille en Thaïlande.