
Loy, le possible violeur
Une femme a été abattue lors d’un repas chez elle par un homme armé souffrant de problèmes de santé mentale présumés. Le drame a eu lieu à Nakhon Sawan, où l’auteur a ensuite été appréhendé par la police.
Le 1er juillet vers 21h30, la police a été appelé à la suite d’un tir mortel dans une maison. À leur arrivée les policiers, accompagnés d’un médecin de l’hôpital Takli et de la Takli Charity Foundation, ont trouvé le corps sans vie de Chomphu, 44 ans, à la table de sa salle à manger. Elle avait reçu une balle, entrée dans l’épaule droite, qui a traversé le corps et l’a tuée sur le coup.
Le tireur, identifié comme Korkot, qui réside dans la maison d’en face, a été retrouvé assis et criant devant sa maison, tenant une arme à feu de calibre .38 avec des douilles à proximité. La police les a collectés comme preuves.
Des proches de Chomphu expliquent qu’ils étaient en train de dîner avec elle lorsque le Korkot a tiré sans sommation. On ne sait pas précisément où il se trouvait lorsqu’il a tiré. Chomphu était en train de servir du riz lorsqu’elle a été touchée par une balle avant de s’effondrer au sol. Les témoins ont immédiatement contacté la police.
À leur arrivée, des membres de la Takli Charity Foundation ont tenté de pratiquer une RCR, mais Chomphu avait perdu trop de sang et a été déclarée morte sur les lieux. Des témoins affirment que Korkot tirait sporadiquement depuis la veille du matin au soir. Il présente des signes d’instabilité mentale et aucun conflit antérieur n’a été signalé entre lui et la victime. Il semble, cependant, l’avoir clairement prise pour cible, ce qui exclurait l’accident.
Après la fusillade, Korkot a continué à crier devant sa maison. L’équipe de négociation de la police de Takli a tenté de le persuader de se rendre, mais il a répondu de manière belliqueuse. Finalement, la police l’a appréhendé vers 23h35 devant sa maison. Lors de son arrestation, Korkot semblait ivre et son discours était incohérent. Il sera poursuivi.
Une Thaïlandaise a exhorté la police à enquêter sur la mort de sa fille, soupçonnant son gendre d’avoir tué sa femme et d’avoir maquillé le crime en suicide dans une cabane en bois d’une plantation d’hévéas, province de Loei.
Hongruethai, 56 ans, a déclaré à la police de Loei et à Channel 7 que sa fille de 26 ans avait été retrouvée pendue par une corde le samedi 29 juin.
Hongruethai a révélé qu’elle avait organisé les funérailles de sa fille et programmé sa crémation. Puis, elle a discuté avec des proches qui soupçonnent un acte criminel. Ils pointent du doigt un groupe d’hommes, dont le mari de la fille décédée, Bank.
Hongruethai a expliqué qu’elle soupçonne Bank peu motivé par les funérailles. Elle a directement interrogé Bank sur son implication dans la mort de sa fille. Il a nié tout acte répréhensible mais avec un langage corporel qui le trahissait, selon elle. Ceci reste donc subjectif.
La fille a été retrouvée pendue à une traverse assez haute. Il n’y avait ni chaise ni table sur lesquelles elle aurait pu grimper pour se pendre, ce qui fait que le suicide semble impossible. L’état du corps ne correspondait pas aux caractéristiques des personnes qui se pendent. De plus, elle avait un bébé de cinq mois qu’elle aimait et dont elle s’occupait bien, il n’y avait donc aucune raison pour qu’elle se suicide.
D’aucuns pensent que la victime aurait pu découvrir un secret sur son mari et ses amis et que le gang de 3 hommes l’aurait également agressée sexuellement avant le meurtre. Il n’y a aucune preuve de scénario.
Hongruethai a décidé d’annuler la crémation et a exhorté la police à transférer le corps de sa fille à l’hôpital de Loei pour une autopsie. La cause du décès fait actuellement l’objet d’une enquête.
Dans la province septentrionale de Chiang Rai, la police a finalement arrêté un Thaïlandais qui a violé à plusieurs reprises sa nièce depuis ses 8 ans et jusqu’à 15 ans. Il a également menacé la jeune fille afin qu’elle abandonne sa plainte contre lui.
La mère de la victime, âgée de 44 ans, a contacté la Fondation Paveena pour les enfants et les femmes parce qu’elle s’inquiétait pour la sécurité de sa fille (17 ans maintenant), car le violeur, l’oncle de la victime, Loy, menaçait la jeune fille qui avait porté plainte.
La femme a raconté les détails des abus sexuels à la fondation. L’enfant vivait à l’époque avec sa tante et son oncle à Chiang Rai car la maman travaillait à Chiang Mai et le papa (divorcé) en Corée du Sud.
En juin, la jeune fille a appelé sa mère et lui a demandé d’habiter avec elle. La jeune fille n’a d’abord pas mentionné l’agression sexuelle, disant seulement qu’elle ne supportait plus de vivre avec son oncle et sa tante.
La mère a décidé de changer d’emploi pour vivre à Chiang Rai avec sa fille. Un peu plus tard, la jeune fille a révélé l’agression sexuelle à sa mère. Elle a dit qu’elle n’avait pas osé en parler avant parce que Loy l’avait menacée. Les deux femmes ont ensuite signalé l’affaire au poste de police de Bandu .
Selon la maman, la jeune fille souffrait de problèmes de santé mentale après son calvaire et devait se gaver de médicaments qu’un médecin lui prescrit tous les 3 mois.
La mère a ajouté que Loy avait appelé sa fille en mai, la menaçant si elle n’abandonnait pas les poursuites judiciaires. Inquiète pour la sécurité de sa fille, la mère s’est tournée vers la fondation, seule capable d’obliger la police à agir dans ces cas-là.
La Fondation Paveena pour les enfants et les femmes a emmené la victime au commissariat de police de Bandu pour un interrogatoire avec un spécialiste de l’enfance. La police a ensuite émis un mandat d’arrêt contre Loy et l’a appréhendé le 1er juillet. Sa demande de libération sous caution a été rejetée et il est maintenant temporairement détenu dans un tribunal de Chiang Rai.