
Environ 200 policiers issus de différentes unités sont à la recherche d’un trafiquant de drogue qui a abattu un de leurs collègues alors qu’il s’approchait de sa hutte située au milieu d’une plantation de caoutchouc dans la province de Loei. Les forces de l’ordre ont reçu l’autorisation de faire usage de leurs armes en cas de légitime défense si une fusillade éclate, a rapporté Amarin TV le 10 avril au soir.
À 15h20, le lieutenant-colonel Kamonrat Phrommat, du poste de police de Mueang Loei, a été informé que son collègue, le lieutenant-colonel Pairoj Phrom-in, avait été tué. Il s’est immédiatement rendu sur place avec une équipe, accompagné d’officiers de la police scientifique, de bénévoles de la Fondation Thewa et d’un médecin de l’hôpital de Loei.
Ils ont découvert le corps du lieutenant Pairoj gisant au sol, à environ cinq mètres de la cabane. Il avait été touché à la poitrine par une balle de 9 mm, qui était ressortie par le dos.
Le tireur, identifié comme M. Boonkeat Singhdecha, 33 ans, résident de la province, a pris la fuite avec son arme, s’enfonçant davantage dans la plantation.
La police scientifique a retrouvé une douille de 9 mm près du corps ainsi que les tongs du suspect. À l’intérieur de la cabane, ils ont découvert un pistolet à canon long, un pistolet à canon court, un fusil, quatre balles et cinq paquets contenant environ 1 000 comprimés de méthamphétamine.
L’enquête a révélé que le policier décédé, accompagné de trois collègues, s’était rendu à la cabane pour enquêter, car il était connu que le suspect, libéré de prison depuis plus d’un an, se livrait au trafic de drogue.
Alors qu’ils s’approchaient, Boonkeat a tiré deux coups de feu sur les policiers, touchant mortellement le lieutenant Pairoj à la poitrine. Le tireur a pris la fuite, mais à environ 20 mètres de distance, il s’est retourné pour tirer à nouveau sur les policiers, qui ont riposté sans l’atteindre.
Le suspect a ensuite rejoint une route où il a appelé des amis pour l’aider à s’échapper. Il avait déjà été emprisonné à deux reprises, une première fois pour trafic de drogue et une seconde pour fabrication et vente d’armes à feu.
Le lieutenant-général Chatchai Surachetphong, commandant de la police provinciale de la région 4, s’est rendu sur les lieux en hélicoptère et a ordonné à 200 agents, dont des commandos du SWAT, de traquer le suspect. Les policiers ont été autorisés à faire usage de leurs armes en cas de légitime défense si une fusillade éclate.