La confiance des investisseurs dans le marché boursier thaïlandais a atteint son plus haut niveau depuis sept mois, stimulée par la formation d’un nouveau gouvernement, bien que le ralentissement de l’économie chinoise soit une source d’inquiétude, selon une enquête réalisée par un groupe de marchés de capitaux mercredi.
Le roi de Thaïlande a fait prêter serment au nouveau gouvernement de coalition de 11 partis mardi, après une longue période d’incertitude politique depuis les élections de mai.
Une enquête réalisée en août par la Fédération des organisations thaïlandaises du marché des capitaux (FETCO) a montré que son indice global de confiance des investisseurs a bondi de 69,3 % à 141,27 contre 83,45 dans l’enquête de juillet, passant de « neutre » à « haussier ».
La confiance des investisseurs étrangers a fait un bond de 87,5 % par rapport à l’enquête de juillet, passant de la zone baissière à la zone haussière, a déclaré la FETCO dans un communiqué.
L’indice boursier de référence a chuté d’environ 7 % depuis le début de l’année, les investisseurs étrangers ayant vendu pour environ 138 milliards de bahts (3,9 milliards de dollars) d’actions thaïlandaises. L’année dernière, ils ont acheté pour 202,7 milliards de bahts d’actions.
Kobsak Pootrakool, président de la FETCO, a déclaré lors d’un briefing que la Thaïlande pourrait voir davantage d’entrées de fonds étrangers suite à l’apaisement de l’incertitude politique avec l’installation de son nouveau gouvernement.
Le gouvernement devrait introduire des mesures à la fin de l’année pour stimuler l’économie, a-t-il ajouté.
« Ce qu’il faut faire, c’est stimuler le secteur du tourisme qui ne nécessite pas de dépenses importantes », a-t-il ajouté.
Mardi, le Premier ministre Srettha Thavisin, qui est également ministre des finances, a déclaré que son gouvernement s’attacherait à répondre aux besoins de la population, alors qu’il cherche à redresser une économie affaiblie et à tenir les principales promesses de sa campagne électorale.
La deuxième économie d’Asie du Sud-Est a enregistré une croissance de 1,8 % entre avril et juin, en glissement annuel, ce qui représente un net ralentissement par rapport aux trois mois précédents, et la banque centrale envisage de revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour 2023.
