Deux autres ressortissants thaïlandais ont été tués en Israël, portant le bilan des morts thaïlandais à 34. Le nombre d’otages thaïlandais serait en fait de 24. Le nombre de blessés reste à 19, selon au ministère thaïlandais des Affaires étrangères.
Aucun détail n’est actuellement disponible sur les deux autres personnes décédées ou sur l’otage supplémentaire.
Le ministère a indiqué que, rapatriés par des moyens de transport spécialement organisés, 7 470 Thaïlandais sont revenus au pays, ce qui donne un total de 8 000 migrants de retour en ajoutant ceux ayant organisé leur propre vol.
Le centre d’évacuation de l’hôtel David InterContinental à Tel Aviv, loué par l’ambassade thaïlandaise, a été fermé car le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a suspendu les vols charter.
Le ministère a toutefois indiqué que les ressortissants thaïlandais qui se trouvent toujours en Israël peuvent contacter l’ambassade à Tel Aviv s’ils ont besoin d’aide.
Les Thaïlandais qui ont été engagés pour travailler en Israël, mais ne peuvent pas s’y rendre en raison des combats en cours, ont demandé l’aide du gouvernement.
L’un d’eux, Thaweesak Sukbantherng, a déclaré qu’il devait s’envoler pour Israël le 12 octobre pour y travailler, mais qu’il s’est retrouvé bloqué en Thaïlande sans emploi et qu’il a une dette d’environ 150 000 bahts, une somme qu’il a empruntée pour payer son billet d’avion et autres dépenses.
500 Thaïlandais se trouvent dans cette situation difficile selon le ministère du travail.
Le secrétaire permanent du Travail, Pairoj Chotikasathien, a déclaré que le ministère avait contacté plusieurs compagnies aériennes, leur demandant de rembourser les billets d’avion réservés à l’avance par les migrants, et qu’il demanderait l’approbation du cabinet pour obtenir des prêts (150 000 bahts) à faible taux d’intérêt pour aider les plus endettés.
Pour ceux qui sont au chômage, le Département du Service de l’Emploi tentera de leur trouver du travail, a déclaré Pairoj.
Concernant les otages, le premier ministre et le ministre des Affaires Étrangères racontent des versions différentes et rassurantes mais sans donner de détails crédibles. L’un affirme que les otages sont retenus ensemble quand l’autre dit qu’ils sont détenus par des groupes terroristes différents.
Dans les crises liées à des otages, la presse n’est évidemment pas tenue au courant des réelles tractations.
Tous leurs interlocuteurs arabes, voire israéliens, assurent savoir que les otages vont bien sans fournir le moindre début de preuve. Cependant, il semble évident que le Hamas n’a aucun intérêt à attenter à la santé des Thaïlandais, ni même à les conserver, au vu de la neutralité du royaume.
