
suite de cette affaire :
« Le chacal » est une référence à une récente série à succès, mais Ekalak, s’il a bien été engagé pour tuer, affirme qu’il n’est pas vénal et qu’exécuter des êtres humains n’est pas son métier.
Le 12 janvier, après plusieurs heures d’interrogatoire, Ekalak Paenoi, un ancien tireur de la Marine thaïlandaise, a révélé des informations cruciales sur le meurtre de Lim Kimya, un ancien député cambodgien. Ekalak a affirmé qu’il avait été engagé par un « bienfaiteur civil », ceci afin de dédouaner les militaires qui travaillaient avec lui lorsqu’il était marine, pour tuer Lim Kimya en échange de 60 000 bahts. Il a d’abord refusé, mais a finalement accepté après avoir été persuadé et avoir reçu une avance de 30 000 bahts.
Ekalak a utilisé l’argent pour récupérer son pistolet mis en gage et a reçu des instructions détaillées via l’application Line sur l’apparence et les déplacements de Lim Kimya. Il a ensuite été téléguidé, toujours par LINE, dans sa fuite au Cambodge. La police a confirmé que les informations sur le téléphone d’Ekalak correspondaient à son témoignage. Ekalak a été extradé vers la Thaïlande et accusé de meurtre avec préméditation et de crimes liés aux armes à feu. Il a avoué les accusations.
La police enquête sur les transferts d’argent sur le compte d’Ekalak et recherche un complice cambodgien, Kimrin Pich, qui aurait désigné Lim Kimya au tueur. Les autorités thaïlandaises et cambodgiennes collaborent pour élucider les motifs du meurtre et déterminer l’implication de tiers. Ekalak a déclaré qu’il avait accepté le travail par gratitude envers son bienfaiteur, qui l’avait aidé lorsqu’il avait été renvoyé des Marines. Il refuse de dénoncer ce « bienfaiteur ».
Il n’avait plus l’arme lors de son arrestation. «J’avoue que j’ai mal agi», a déclaré Ekkalak Paenoi à la police et aux médias.
La France a condamné l’assassinat de Lim Kimya, qui possédait également la nationalité française.
Un porte-parole du gouvernement cambodgien a nié toute implication officielle dans le meurtre.