Le ministère de la Santé publique présente des mesures pour réduire les taux d’infection, en particulier chez les jeunes
Les responsables de la santé cherchent à renforcer les mesures de prévention et de contrôle après avoir constaté des taux plus élevés de syphilis et de gonorrhée chez les jeunes, a déclaré le ministre de la Santé publique, Cholnan Srikaew.
Le taux d’infection par la syphilis est passé de 11 pour 100 000 personnes en 2018 à 18,6 pour 100 000 personnes en 2022, les jeunes étant responsables d’une grande partie de cette augmentation, a-t-il déclaré après avoir présidé une récente réunion du Comité national des maladies transmissibles.
Le taux d’infection par la syphilis congénitale est passé de 25,1 pour 100 000 nouveau-nés à 98,2 pour 100 000 au cours de la même période. Un bébé sur 1000 naît syphilitique.
Alarmé par le nombre croissant d’infections, le ministère lancera des campagnes pour travailler avec le secteur privé et les groupes citoyens afin de fournir un accès au traitement pour les personnes infectées par la syphilis, la gonorrhée et la syphilis congénitale, a-t-il déclaré.
Le ministère vise à réduire le taux d’infection à 1 pour 100 000 personnes d’ici 2030, conformément aux objectifs des Nations Unies, visant à mettre fin à la propagation des maladies sexuellement transmissibles dangereuses au cours des sept prochaines années.
En France aussi, les chiffres ont explosé. Ainsi, en 2022, le taux d’incidence des cas d’infections à chlamydia était de 102 cas pour 100 000 habitants, soit une augmentation de 16 % par rapport à 2020. Pour ce qui est des gonococcies, ce taux était de 44 cas pour 100 000 habitants (soit +91 % par rapport à 2020) ; et pour la syphilis, il était de 21 pour 100 000 habitants (+110 %).
Le ministère thaïlandais a également approuvé deux projets de réglementation visant à accroître sa capacité à contrôler la propagation des maladies transmissibles par les visiteurs étrangers.
Le Dr Cholnan a également déclaré que le ministère continuerait de se concentrer l’année prochaine sur l’offre de vaccins contre Covid-19 aux groupes à risque.
Il a ajouté que le ministère continuerait également à fournir des conseils sur la prévention et le contrôle des maladies sexuellement transmissibles, notamment la variole du singe et le VIH/Sida, ainsi que des maladies transmises par les insectes, telles que la dengue, le virus Zika et le chikungunya.
Les autorités réagissent également à l’augmentation des infections par la coqueluche dans les trois provinces frontalières du sud, Pattani, Yala et Narathiwat. Le ministère fournira davantage de vaccins contre la coqueluche aux enfants âgés de 2 mois à 7 ans, ainsi qu’aux femmes enceintes.
Illustration : le ministre. C’était lui ou la photo d’un chancre.
