Quatre affaires liées aux mafias chinoises.
Deux vols de plusieurs millions de bahts en liquide à l’occasion d’échanges contre de la cryptomonnaie.
Un centre d’appel mobile installé dans une voiture qui circule dans les quartiers où se trouvent des Chinois.
La disparition d’un modèle chinois.
La police pense que les deux vols liés à des échanges de cryptomonnaies dans le district de Huai Khwang, la nouvelle ville chinoise de Bangkok, dépendent d’un seul suspect chinois.
Dans le premier cas, un ressortissant chinois a été victime d’un vol dans une maison, Soi Pracha Rat Bamphen 12. Trois suspects chinois ont volé 5 millions de bahts en espèces. La police a retrouvé un téléphone portable caché dans le sac volé et l’argent a été récupéré dans une maison de Sathon. Cependant, les trois suspects sont toujours en fuite.
Dans le deuxième cas, deux ressortissants chinois ont été agressés à la tour G, sur Rama 9, même secteur. Quatre suspects chinois ont volé 8 millions de bahts. La police a arrêté deux suspects et récupéré tout l’argent, tandis que deux autres sont toujours en fuite.
Dans les deux cas, un intermédiaire chinois a organisé une rencontre entre les victimes et les suspects pour échanger de l’argent contre des cryptomonnaies. Les victimes ont affirmé ne pas avoir reçu les virements en crypto après avoir donné leur cash. Les suspects ont pris la fuite, affirmant que le transfert avait été effectué.
L’intermédiaire, qui s’appellerait Chen, n’est peut-être pas en Thaïlande. Une victime a déclaré qu’elle avait déjà conclu des transactions similaires avec Chen sans aucun problème. La police recherche actuellement Chen et les autres suspects.
Centre d’appel mobile. La police thaïlandaise pense que des Chinois membres d’un gang de centres d’appels utilisent des voitures équipées d’émetteurs de téléphones portables pour envoyer de faux SMS à des victimes potentielles. Voir photo. Ils court-circuitent ainsi les mesures de sécurité prises par les opérateurs pour empêcher les gangs d’envoyer des SMS via leurs antennes et réseaux.
Les deux Chinois arrêtés l’ont été dans un restaurant sur Soi Nualchan, Bueng Kum (Fashion Island) à Bangkok, après que des agents de cybercriminalité ont trouvé un véhicule équipé d’émetteurs mobiles, garé dans l’enceinte du dit restaurant. De nombreuses cartes SIM, téléphones portables et livrets bancaires ont également été retrouvés en leur possession.
Le lieutenant-général Trairong Phiwpan, du Bureau de répression de la cybercriminalité, a déclaré que l’arrestation des deux suspects, Mr. Li, 49 ans, et Mr. Zhu, 47 ans, et la saisie de la voiture équipée d’une station de base mobile étaient le résultat d’une enquête approfondie sur un gang chinois.
Il a expliqué que le véhicule circulait dans des zones très fréquentées, telles que des centres commerciaux et le quartier de Huai Khwang, et envoyait de faux messages aux victimes potentielles, dans l’espoir qu’elles cliqueraient sur les liens joints dans le but de réaliser une opération de phishing.
Il a déclaré que la station de base peut transmettre des signaux dans un rayon allant jusqu’à 3 km et est capable de gérer plus de 30 000 numéros de téléphone.
Les deux ressortissants chinois placés en garde à vue affirment être arrivés en Thaïlande à la mi-décembre pour travailler comme guides touristiques et ont nié tout le reste. Visitsak Charoenchai, représentant des fournisseurs de téléphonie mobile, a déclaré que tous les opérateurs-mobile avaient cessé depuis quelque temps d’envoyer des SMS avec des liens.
À cela s’ajoute le problème des célébrités chinoises qui disparaissent en Thaïlande. La police thaïlandaise enquête actuellement sur le cas du mannequin chinois Yang Zeqi, disparu dans la zone frontalière entre la Thaïlande et le Myanmar, similaire au cas de l’acteur chinois Xingxing qui a été secouru récemment, a déclaré jeudi un chef de la police nationale, le général Thatchai Pitaneelaboot.
Zeqi a pris un vol de Pékin Daxing à Suvarnabhumi le 20 décembre après avoir reçu un message via WeChat l’informant qu’il avait réussi une audition pour le tournage d’un film. À son arrivée, il a pris une voiture fournie par l’équipe de tournage qui l’a amené à la frontière. Le 21 décembre, Zeqi a envoyé un message à ses amis indiquant qu’il se sentait déprimé, puis a passé un appel vidéo avec sa mère le 29 décembre affirmant qu’il était en sécurité. Il était vêtu en noir et assis sur une chaise avec une blessure au coin de l’œil. Depuis, plus de nouvelles… Ses proches ont porté plainte auprès de la police chinoise et des ambassades chinoises en Thaïlande et au Myanmar. On imagine que ces célébrités sont relâchées après paiement d’une rançon.