Sept autres dépouilles de Thaïlandais tués en Israël devraient arriver jeudi après-midi à l’aéroport international de Suvarnabhumi, selon le ministère thaïlandais des Affaires étrangères.
Au total, 34 ressortissants thaïlandais sont morts pendant ou depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. 24 sont détenus par des groupes terroristes à Gaza. Quatre autres sont hospitalisés.
S’exprimant au siège du Gouvernement, M. Parnpree a déclaré que l’armée israélienne avait intensifié ses attaques contre le Hamas dans la bande de Gaza, mais que la plupart des travailleurs migrants thaïlandais restés en Israël se trouvaient désormais dans des zones sûres.
Selon les chiffres officiels, il y avait environ 30 000 travailleurs thaïlandais avant les raids du Hamas du 7 octobre. Depuis, quelque 8 000 personnes ont été rapatriées sur 35 vols, selon M. Parnpree.
Le ministère des Affaires étrangères a rapporté lundi que plus de 20 000 travailleurs thaïlandais ont choisi de rester en Israël malgré l’escalade du conflit.
« Nous attendons de bonnes nouvelles [concernant la libération des otages thaïlandais] », a déclaré M. Parnpree.
Le ministre a déclaré que lors de ses récents voyages au Qatar et en Égypte, il avait reçu des informations selon lesquelles les otages thaïlandais seraient parmi les premiers libérés. Rien de tangible ne vient étayer cette affirmation.
Il a déclaré que le Qatar, l’Égypte et l’Iran s’étaient engagés à aider à négocier avec le Hamas pour obtenir leur libération.
M. Parnpree a déclaré qu’ils lui avaient dit que les otages étaient détenus dans la bande de Gaza et que le Hamas était composé de différentes cellules et qu’ils pouvaient donc être détenus dans 2 ou 3 endroits différents.
Si les otages thaïlandais sont libérés, il a déclaré qu’ils devraient l’être par un couloir sûr à la frontière égyptienne. Le gouvernement thaïlandais a déjà informé le gouvernement égyptien et les responsables thaïlandais devraient être autorisés à accompagner les otages depuis Rafah à la frontière de Gaza.
M. Parnpree a également déclaré que d’autres responsables Thaïlandais tentent d’obtenir la libération des otages thaïlandais, en utilisant leurs propres relations.
Par exemple le groupe associé au président de la Chambre, Wan Muhamad Noor Matha, un musulman thaïlandais s’est rapproché de l’Iran, soupçonné d’avoir une influence sur le Hamas.
Le nombre de travailleurs migrants thaïlandais cherchant à rentrer chez eux a chuté de façon spectaculaire ces derniers jours, entraînant la fermeture du centre de coordination installé par l’ambassade royale de Thaïlande à Tel Aviv. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu’il restait déterminé à faciliter le rapatriement des citoyens thaïlandais.
Le Premier ministre Srettha Thavisin a déclaré hier qu’il avait demandé au ministère du Travail d’assurer une indemnisation rapide à tout travailleur thaïlandais qui reviendrait.
Le ministre du Travail, Phiphat Ratchakitprakarn, a déclaré précédemment que le ministère avait accepté de fournir 50 000 bahts supplémentaires en compensation aux travailleurs thaïlandais rapatriés, en plus des 15 000 bahts qu’ils recevront du fonds de protection sociale pour les travailleurs migrants.
Cela s’ajoute à une proposition de prêt à faible taux pouvant aller jusqu’à 150 000 bahts à chaque travailleur thaïlandais qui revient afin qu’il puisse régler toutes les dettes dues aux agences d’emploi ou redémarrer dans la vie, a déclaré Phiphat.
Mais voilà que mercredi soir, le leader musulman chiite thaïlandais Saiyid Sulaiman Husani prétend qu’un Thaïlandais se bat au côté de Tsahal. Le ministère des Affaires étrangères Panpri Pahittanukorn affirme que le ministère vérifie l’identité de cet homme qui pourrait être un mercenaire travaillant pour Israël ou un soldat des Forces de défense israéliennes. Panpri a ajouté que cet homme pourrait être un binational thaïlandais-israélien et ainsi pouvoir rejoindre Tsahal.
Le ministre a déclaré que les Thaïlandais ne devraient pas être impliqués dans le conflit car le royaume est neutre. Husani a déclaré que cet acte revenait à poignarder des musulmans dans le dos. On ne sait pas si cette histoire est de nature à retarder la libération des otages thaïlandais. Pour mémoire, les Iraniens, grands bénéficiaires du drame actuel à Gaza, sont chiites.