
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a officiellement entamé le processus d’adhésion de la Thaïlande, qui avait soumis sa demande en février. La demande d’adhésion de la deuxième économie d’Asie du Sud-Est avait été formulée par le Premier ministre de l’époque, Srettha Thavisin et la feuille de route pour l’adhésion a été remise à Bangkok mercredi 30 octobre. Les feuilles de route pour l’adhésion définissent les «modalités, les conditions et la procédure permettant à un pays d’adhérer à l’OCDE», selon l’organisation, qui explique cela dans un communiqué. Ce processus implique une analyse minutieuse et exhaustive du respect des standards, des politiques et des bonnes pratiques de l’OCDE, qui sera effectuée par 26 comités spécialisés.
Le processus d’adhésion à l’OCDE comprend des examens portant sur divers sujets, dont la gouvernance, la lutte contre la corruption, l’ouverture aux investissements et la protection efficace de l’environnement. À l’issue de ces examens, des recommandations seront formulées concernant les réformes à effectuer. L’adhésion à l’OCDE n’a pas de limite en termes de délai ou d’issue, car cela dépend du rythme auquel chaque pays candidat s’adapte et procède aux ajustements nécessaires pour se conformer aux normes et meilleures pratiques de l’organisation. L’OCDE a entamé des discussions d’adhésion avec la Thaïlande en juin après une demande officielle présentée par le pays en février, et avec l’Indonésie en février de la même année.
On comprend que la procédure est longue et que de nombreux articles comme celui-ci informeront à l’avenir quant à son déroulé. Parallèlement à l’OCDE, la Thaïlande se rapproche des BRICS comme pour prouver sa neutralité dans un monde terriblement divisé.