
2 897 personnes, à priori des Thailandais, ont été arrêtées pour avoir agi comme des prête-noms (quelqu’un qui transfère ou déplace de l’argent acquis illégalement pour le compte de quelqu’un d’autre) au cours des 12 derniers mois, le seul mois de septembre 2024 ayant vu 497 arrestations.
Les autorités préviennent que les prête-noms reconnus coupables s’exposent à de lourdes peines, notamment jusqu’à trois ans de prison, des amendes pouvant atteindre 300 000 bahts, ou les deux.
Prasert Jantararuangtong, vice-premier ministre et ministre de l’Économie et de la société numériques, a déclaré qu’en collaboration avec le Bureau de lutte contre le blanchiment d’argent (AMLO), l’Association des banquiers thaïlandais, etc., les autorités ont effectivement coupé les canaux financiers des mafias et des gangs des centres d’appels.
En octobre 2024, plus de 1 100 000 comptes avaient été suspendus. Des efforts ont également été déployés pour arrêter les propriétaires de ces comptes.
Prasert a mentionné qu’en vertu de la loi de 2023 sur la criminalité technologique, la participation à des activités bancaires de prête-nom ou liées à des cartes SIM fantômes constitue des infractions. Il a ajouté que vendre des comptes bancaires semble un moyen facile de gagner de l’argent, pour des Thaïlandais. Toutefois, si ces comptes sont exploités par des criminels, ils peuvent causer des dommages importants.
Ceux qui permettent à d’autres d’utiliser un compte bancaire ou d’agir comme prête-nom seront poursuivis pour complicité criminelle, et pourraient également faire l’objet de demandes d’indemnisation de la part des victimes.
Il a averti que quiconque soupçonne que ses coordonnées bancaires sont mal utilisées doit demander à sa banque de fermer le compte. Prendre des mesures rapides peut éviter d’être mis sur liste noire, ce qui pourrait entraîner la suspension de tous les autres comptes bancaires. Cela peut également contribuer à éviter des poursuites pour soutien à une activité criminelle.