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Selon des universitaires thaïlandais, Trump pourrait semer la pagaille dans la région

thaivisa 13 Nov 2024
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Base de Ream, au Cambodge à deux pas de la Thaïlande , photo BlackSky

Les analystes prédisent que le deuxième mandat de Donald Trump augmentera les tensions en Asie du Sud-Est, car son administration intensifiera ses efforts pour contrer la Chine. Bien que Trump ne s’intéresse pas à l’ASEAN, sa stratégie contre l’influence géopolitique croissante de la Chine aura de graves implications. Selon le professeur Ukrist Pathmanand de l’Université Chulalongkorn, les points chauds incluront le détroit de Taiwan, la mer de Chine méridionale et le Myanmar. La deuxième administration Trump affirmerait un soutien accru à Taïwan, notamment avec la possible vente d’armes avancées.

Selon Dulyapak Preecharush, de l’Université Thammasat, une seconde administration Trump accordera une importance accrue aux Philippines et à la mer de Chine méridionale. Il renforcerait la position stratégique américaine près de la Chine et exercerait une pression sur Pékin, affectant l’équilibre régional. Les revendications territoriales contradictoires en mer de Chine méridionale impliquent Taïwan, le Vietnam, les Philippines, la Malaisie et Brunei. La militarisation s’est accrue avec la construction d’installations militaires sur de nombreuses îles.

Ukrist estime que Trump pourrait intensifier les opérations « liberté de navigation » pour contrer la présence militaire chinoise et rassurer les alliés, comme les Philippines. Les forces américaines stationnées aux Philippines pourraient être utilisées pour défier les manœuvres militaires chinoises dans les eaux contestées. Ukrist prédit que la mer de Chine méridionale pourrait devenir un foyer de confrontation, avec des affrontements navals plus fréquents entre les Philippines et la Chine.

En revanche, la crise actuelle au Myanmar pourrait ne pas recevoir beaucoup d’attention de l’administration Trump, car les États-Unis ont moins d’intérêt stratégique dans ce pays par rapport à d’autres régions, comme Israël, l’Ukraine et la péninsule coréenne. Cependant, selon Dulyapak, si Trump décide de contrer directement la Chine au Myanmar, l’implication américaine pourrait augmenter. La Chine soutient la junte militaire pour protéger ses intérêts géopolitiques, tandis que les États-Unis, en tant que modèle de fédéralisme et de démocratie, alignent leurs intérêts avec ceux du gouvernement d’unité nationale (soit l’opposition exilée ou NUG) et des groupes ethniques armés du Myanmar. Cependant Trump, fasciné par les dictateurs et peu motivé par les souffrances de la population birmane, pourrait ne pas chercher à nuire à la junte.

Si Trump intensifie ses efforts pour concurrencer la Chine, cela pourrait affecter la sécurité de la Thaïlande et nécessiter une préparation du gouvernement de Paetongtarn Shinawatra. Une course aux armements pourrait se développer dans des zones maritimes stratégiques, y compris le détroit de Taiwan, les Philippines, la mer de Chine méridionale et le golfe de Thaïlande. La Chine aurait aidé le Cambodge à développer des installations militaires sur la base navale de Ream, attirant l’attention des États-Unis.

Dulyapak imagine même un possible blocus autour de cette base navale située à une encablure de Trat, ce qui constituerait un acte particulièrement hostile et improbable de la part de Trump contre la Chine. Cela perturberait les chaînes d’approvisionnement et nuirait à la stabilité régionale ainsi qu’aux intérêts maritimes et économiques de la Thaïlande. Les politiques étrangère et de défense de la Thaïlande pourraient se retrouver déséquilibrées si le royaume devait choisir un camp entre la Chine et les États-Unis.

La Thaïlande pourrait adopter une politique flexible basée sur la neutralité, s’alignant sélectivement sur les États-Unis ou la Chine selon les questions spécifiques. Par exemple, elle pourrait s’orienter vers les États-Unis sur les questions de démocratie et de droits de l’homme, et vers la Chine pour le commerce. La Thaïlande pourrait s’affirmer comme un ilot de stabilité grâce à son emplacement stratégique, selon Dulyapak. De son côté, Ukrist se demande si le gouvernement Paetongtarn anticipe toutes les complications que le retour de Trump entrainera.

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