
Les chambres des mourants sont décorées de manière beaucoup plus adaptée que celles des hôpitaux avec tuyaux et tubes.
Une initiative admirable / intéressante / émouvante a été lancée à Nakhon Ratchasima , où un temple offre un soutien aux malades en phase terminale, les aidant à mener une fin de vie épanouie et à partager leur sagesse avec les autres avant que leur heure ne vienne.
Situé dans le district de Chok Chai , le temple donne à ces personnes les outils mentaux dont elles ont besoin pour accepter leur mortalité et vivre paisiblement leur fin de vie. La communauté s’enrichit mutuellement du témoignage de chacun.
Le Dr Suphol Tatiyanuntaporn, directeur de la santé de Nakhon Ratchasima, a souligné que le diagnostic d’une maladie incurable ne cloue pas immédiatement un patient au lit. Cependant, il a noté que de nombreuses personnes considèrent cela comme une condamnation à mort qui nuit à leur santé mentale, conduisant à un déclin physique prématuré et à une approche accélérée vers la dernière étape de la vie.
Phra Achan Saenprat Panyakhamo, abbé du temple Pa Non-Sa-at dans le district de Chok Chai, croit fermement que ces patients peuvent continuer à partager leurs expériences et leur sagesse au profit des autres malades ou bien portants. Selon lui, l’acte de donner peut aussi avoir un effet thérapeutique sur les patients eux-mêmes.
Suttipong Vasusopapol, de la Commission nationale de la santé (NHCO), a félicité le temple pour son rôle dans la gestion de l’impact psychologique des maladies en phase terminale. Il encourage d’autres temples à adopter ce modèle de soins plus ou moins palliatifs, qui intègre les pratiques bouddhistes aux soins physiques et mentaux, offrant ainsi un réconfort aux patients jusqu’à leur dernier souffle.
Le temple propose au choix des soins de longue durée, des soins palliatifs et des soins de fin de vie, qui aident les patients à accepter l’inévitable.
« C’est un bon exemple pour que la société devienne un environnement civilisé dans lequel les gens sont prêts à prendre soin les uns des autres. »
Saengdao Ari, du Bureau du développement social de Nakhon Ratchasima, fait écho à ces sentiments. Son bureau collabore avec Wat Pa Non Sa-at pour fournir des soins adéquats lors de « la dernière étape ».
Elle a souligné que les établissements de santé publics ont souvent du mal à répondre à tous ces patients en raison de contraintes de capacité. C’est ce qui nécessite l’implication des temples.
« Notre souhait est désormais que davantage de services de soins aux patients soient également disponibles ailleurs. »
Rien qu’à Nakhon Ratchasima, elle a signalé que plus de 190 000 patients atteints de maladies en phase terminale attendent d’être admis dans des établissements offrant des soins similaires.
Cette initiative pourrait s’étendre aux personnes très âgées, même si elles ne sont pas malades. Un temple est un endroit idéal pour partir paisiblement, si tant est qu’il offre la climatisation.
A priori cette « aide à mourir » ne comprend pas d’aspects chimiques et reste au niveau psychologique.