Les parents de 27 très jeunes filles ont porté plainte contre le directeur de l’école Ban Phongam, dans la province centrale de Lopburi, pour agression sexuelle présumée sur elles. On ne connaît pas leur âge mais si l’on en croit les photos, il s’agit d’enfants d’une douzaine d’années.
Les victimes et leurs parents se sont rendus au commissariat de police de Chai Badan pour intenter une action en justice contre le directeur de l’école, dont l’identité n’a pas été mentionnée. L’histoire a été révélée au niveau national par la page Facebook Esor News 3 le 10 juillet.
Une maman, Sano, a déclaré à Matichon que l’agression sexuelle, non précisée, durait depuis longtemps. Sa fille ayant refusé à plusieurs reprises d’aller à l’école, elle l’a interrogée et l’enfant a fini par se confier. Selon la jeune fille, les agressions se sont produites de diverses manières, principalement après l’école et alors qu’elle se changeait lors d’un spectacle à l’école.
Les parents des victimes ont exigé que l’Office provincial de l’éducation démette le directeur d’école et mène une enquête approfondie sur son comportement inapproprié.
Le chef du district de Chai Badan, Panupong Siri, a ensuite rencontré les parents au commissariat. Chaque enfant a été interrogée par une psychologue ad-hoc. À la suite de l’interrogatoire, le Bureau provincial de l’éducation a temporairement transféré le directeur dans un bureau pendant l’enquête. Il n’est donc ni licencié ni même poursuivi par la justice.
Selon, Esor News 3, les victimes et leurs parents ont été menacés par le personnel de l’école qui exige qu’ils ne portent pas plainte contre le directeur. La police n’a toutefois pas confirmé ces menaces ni confirmé qu’elle interrogerait le directeur. La police ne commence à agir que si une ONG intervient.
Ek, Un Thaïlandais de la province centrale de Suphan Buri a organisé le sauvetage d’une fillette de six ans après avoir vu les membres de sa famille consommer de la drogue et la forcer à livrer des stupéfiants dans toute la communauté.
Ek a contacté l’influenceur Guntouch « Gun » Pongpaiboonwet, pour l’aider à sauver l’enfant. Ek était au courant du drame depuis longtemps mais a décidé d’agir lorsque la fillette lui a demandé de l’aide, en larmes, disant que sa mère l’avait battue.
Ek a ensuite ramené la petite chez elle et a pu constater ses conditions de vie. Elle vivait avec sa mère, son beau-père et ses grands-parents. Tout le monde consommait de la drogue devant l’enfant. Ek a ensuite enquêté en rendant visite à la famille et en observant. Il a vu l’enfant mimer la façon de se droguer et distribuer des stupéfiants à d’autres toxicomanes de la communauté.
Ek a souligné que la police aurait dû être au courant du trafic et de la consommation de drogue, car le domicile de l’enfant n’était qu’à 500 m du poste de police et un abri de la police se trouve à seulement 80 m de la maison. Les photos prises par Ek montrent que ce domicile est une cabane ouverte au 4 vents.
Ek a affirmé avoir signalé le problème aux autorités provinciales, en vain. Il a également affirmé que la famille recevait la drogue d’un important trafiquant de la province proche de la police, car il avait vu ce dealer dîner avec des policiers.
Gun s’est rendu sur place et a sauvé l’enfant, le 10 juillet. Il a ensuite tendu un piège qui a conduit à l’arrestation de trois petits trafiquants et consommateurs de drogue (la police ne commence à agir qu’avec l’intervention des ONG ou influenceurs) et au sauvetage de deux autres jeunes garçons. Un certain Benz Hong Sing pourrait être le fameux gros trafiquant de drogue toujours en liberté, à date.