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Une Française accusée d’avoir planifié l’enlèvement d’une fillette à Bangkok pour une rançon de 200 millions de bahts

thaivisa 19 Avr 2024
kidnap

Le bureau de la police métropolitaine de Bangkok a appréhendé une ressortissante française de 45 ans dans un hôtel de Silom, district de Bang Rak, Bangkok. L’arrestation, qui a eu lieu jeudi vers 22 heures. La Française aurait prévue d’enlever la petite fille d’une femme d’affaires renommée, avant de demander une rançon de 200 millions de bahts .

Le mandat d’arrêt contre Sandra Christina Marie Diersten avait été émis par le tribunal pénal le 5 avril, suite à une plainte déposée au commissariat de police de Thong Lor . La femme d’affaires avait été alertée du complot visant à kidnapper sa fille de sept ans par un membre du gang plein de remords.

Cette information a donné lieu à une enquête qui a conduit à l’émission d’un mandat d’arrêt contre Diersten, qui serait la chef du gang.

Le major-général de police Theeradet Thumsuthee, commandant d’enquête du bureau de la police métropolitaine, a conduit une équipe de détectives là se trouvait Diersten le jour de son arrestation. Ils ont découvert Diersten dans un hôtel de Silom, en compagnie d’un Libanais.

Au moment de son arrestation, Diersten a nié toutes les accusations, affirmant être une femme d’affaires qui avait été escroquée par un Australien, le mari de la femme d’affaires thaïlandaise. La Thaïlandaise et l’Australien sont la mère et le père de l’enfant ciblée. Diersten a déclaré qu’elle avait investi environ 185 millions de bahts auprès de l’homme, alléguant qu’il l’avait escroquée puis faussement accusée de complot d’enlèvement pour éviter de rembourser ses dettes.

Diersten a en outre affirmé avoir rencontré le Libanais à Dubaï.

Elle a aussi expliqué qu’elle n’avait pas signalé son entrée en Thaïlande car elle craignait pour sa sécurité. On ne sait pas ce que ça veut dire.

Après son arrestation, elle a été transférée au commissariat de police de Thong Lor.

Malgré ses dénégations, Pol. Le major-général Theeradet a exprimé son scepticisme quant aux affirmations de Diersten, affirmant que la police avait rassemblé de nombreuses preuves contre elle. L’enquête se poursuit.

Si Mme Diersten est coupable, ce qui n’est pas prouvé à date, elle fera remonter la moyenne de la France dans le classement des Hooligans Étrangers en Thailande.

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