Cette histoire surréaliste telle que racontée par la victime Mme Mina.
Je suis coiffeuse, et j’ai 30 ans, j’ai bossé comme une malade toute l’année, pour pouvoir offrir à mon fils de sept ans, des vacances inoubliables au bout du monde.
Donc nous avons passé un mois formidable. Tout le monde était gentil. Mon fils est émerveillé. Nous avons passé les meilleures vacances de notre vie. Il nous restait donc une semaine pour rentrer. En France. Nous avions un hôtel un peu excentré avec vue sur la jungle.
Ils étaient basés à Samui.
Le jour de notre départ de cet hôtel, nous avions une excursion prévue, donc levé tôt. Nous sommes allés prendre un café dans l’épicerie qui se situe à 10 mn de l’hôtel en attendant le personnel afin de leur remettre les clés de la chambre. Je vous montre l’épicerie.
L’épicerie est un boui-boui de la pire espèce (voir le fil X de Mina)
Nous sommes retournés à l’hôtel après avoir pris notre café, mais en arrivant à la réception de l’hôtel, je me suis rendu compte que les clés que j’avais laissées n’étaient plus sur la table. Les femmes de ménages sont arrivées avec des boissons achetées dans cette même épicerie.
À ce moment là mon fils de 7 ans me dit qu’on a peut être laissé les clés sur le comptoir de l’épicerie, et il propose d’aller vérifier rapidement, l’épicerie étant collée à l’hôtel, j’accepte et je l’attends devant la porte de l’hôtel.
1min10 plus tard (nous avons calculé le temps via les caméras de surveillance), mon fils revient extrêmement choqué et il m’explique que le monsieur de l’épicerie l’a fait asseoir sur ses genoux, lui a massé le dos, puis lui a touché le sexe et l’a forcé à toucher le sien .
Je demande à mon enfant si le monsieur lui a fait autre chose, et je retourne en courant à l’épicerie. J’arrive sur place, hors de moi , je retrouve l’homme complètement nu. Je lui hurle dessus et lui demande ce qu’il a fait à mon fils.
On remarquera que le fait que l’homme soit nu, selon Mina, n’est pas anodin.
Je l’ai giflé, et j’ai retourné son comptoir. Les femmes de ménage sont arrivées, alertées par les cris. Elles ont tenté de me calmer, et ont constaté aussi que le monsieur était nu, alors que 5 min avant elles sont passées et il était habillé. Il a aussi débranché les caméras.
D’autres passants sont également entrés dans l’épicerie pour me calmer, et ont vu l’homme nu. Nous avons appelé la police afin que je puisse porter plainte. J’appelle également un Français qui était dans mon hôtel pour qu il m’aide à traduire car je ne parle pas anglais
J’ai raccourcis un peu la vidéo, mais c’est le moment ou mon fils revient en courant pour m’expliquer l’agression sexuelle qu’il vient de subir.
Voir compte X de Mina @Princessemondi2
J’ai donc porté plainte contre ce monsieur, et c’est là que les procédures et les problèmes ont commencés. Sur les photos ci dessous, mon fils a dû reconstituer la scène, et a été déclaré psychologiquement traumatisé.
Comme la police a demandé à l’enfant de se prêter à cette pantomime cela prouvait qu’à ce stade, la police était du côté de Mina.
À partir du moment où j’ai porté plainte j’ai senti qu’on essayait de me déstabiliser et de me faire abandonner. On m’a dit qu’il fallait que je donne mon passeport aux autorités et j’allais devoir rester au 8 mois sur place, le temps de l’enquête.
La police n’a pas le droit de confisquer le passeport.
Je suis livrée à moi-même, j’ai tenté d’obtenir du soutien de la part de l’ambassade, mes proches et moi sommes obligés de les harceler et jusqu’ici la seule chose que j’ai obtenu de leur part c’est une liste de tous les frais que je dois payer de ma poche : avocats, traducteur.
Le consulat peut évidemment donner sa version des faits.
Pour couronner le tout, l’agresseur de mon fils a décidé de porter plainte contre moi, pour coups et dégradations. On m’a retiré mon passeport, je suis coincée ici en Thaïlande en attendant mon jugement.
J’ai été placée en garde à vue et j’ai du payer une caution de 1000 bahts pour ne pas être déférée en prison en attendant d’être jugée. Tout ça sous les yeux de mon enfant. On me fait signer des papiers que je comprends pas, aucun traducteur n’est là pour m’aider.
Le fait que la caution a été fixée à 1000 bahts (un montant dérisoire) montre que la police n’est pas sûre d’elle.
Je n’ai quasiment pas de réponses des avocats, et ceux qui me répondent ne veulent pas me représenter.
Après de longues semaines de lutte, j’ai réussir à obtenir que mon fils soit rapatrié en France, auprès de ma famille afin qu’il puisse retourner à l’école, plus d’un mois après l’agression. Mon fils est traumatisé et je suis totalement impuissante car je suis coincée ici.
Aujourd’hui je me retrouve seule dans un pays étranger, personne ne m’aide, l’ambassade et les avocats ne s’intéressent pas à mon cas. Je suis complètement en détresse et je ne sais plus quoi faire. Je ne peux pas travailler et j’arrive au bout de mes ressources financières.
Je dois assumer tout mes frais ici, ma famille m’aide comme elle peut, mais ça commence à être long. Je suis traitée comme une criminelle pour avoir giflé l’agresseur de mon enfant. Tout ce que je demande c’est qu’on me laisse rentrer en France auprès de mon fils et ma famille.
Merci à tout ce qui ont lu, je vous demande svp de partager au maximum et de mentionner toutes les personnes pouvant m’aider, svp. Merci infiniment à tous.
Bien sûr, c’est ici la version de Mina mais on y sent de la sincérité. Le fait que la police ait pris le partie de l’agresseur tendrait à prouver que celui est « protégé par un parrain ». Il ferait partie de la famille du maire (officieux). Cela dit, la police thaïlandaise prend rarement les plaintes des enfants et des femmes agressées s’ils ne sont pas riches. On ne sait pas si cette histoire est de nature à attirer les touristes étrangers en Thailande.
Mina doit donc attendre la fin de la procédure sauf si la pression de la presse en thaïe s’empare de l’affaire en dénonçant les parrains locaux ou si la presse française (Mina a contacté des chaînes d’info) oblige le gouvernement thaïlandais à siffler la fin de la récré car le tourisme thaïlandais va sortir humilié de cette histoire.