La police royale thaïlandaise (RTA) a arrêté un étudiant de 3e année, à Lamphun pour avoir filmé les sextapes de ses propres ébats avec des jeunes filles avant de les vendre en ligne. L’une des victimes n’a que 12 ans et la clientèle comprenait des moines, des fonctionnaires et des étudiants.
L’arrestation de Parames, un étudiant de 20 ans, a eu lieu le 4 août, sous la direction des plus hautes autorités policières dont l’unité de lutte contre la criminalité technologique. Les officiers ont trouvé, chez lui, des preuves sur ses activités de traite des êtres humains.
Les agents de la RTA ont également arrêté deux de ses clients, un ancien moine de 32 ans à Phra Nakhon Si Ayutthaya, et un homme de 22 ans à Nakhon Sawan. L’enquête montre que Parames utilisait les applications Telegram et Nicegram pour distribuer le contenu explicite. Il se livrait à des actes sexuels avec des filles âgées de 12 à 22 ans et avait 200 fichiers en stock. Il facturait 100 – 120 bahts par contenu et opérait depuis environ un an. Ses 100 abonnés généraient plus de 25 000 bahts de revenus mensuels.
Un cas particulièrement troublant concerne une jeune fille de 12 ans qui a été attirée dans des toilettes publiques, où Parames s’est filmé avec elle selon la police qui est déterminée à élargir l’enquête et à arrêter davantage d’individus impliqués dans ce réseau. Le lieutenant-général de police Prachuap rappelle que même si le mineur y consent, il est illégal de se livrer à des activités sexuelles avec des personnes de moins de 15 ans.
Une jeune fille de 12 ans a fui la province de Narathiwat (Sud) pour retrouver sa sœur aînée, 20 ans, à Nonthaburi (Bangkok) après un viol collectif perpétré par 13 hommes, dont des amis de son frère dans le district de Tak Bai, en mai.
La sœur aînée a déclaré qu’elle avait pris conscience de l’agression sexuelle lorsqu’elle a remarqué que sa sœur était déprimée. Elle a décidé de vérifier son téléphone portable et a trouvé une conversation entre elle et les violeurs .
Selon la sœur, les violeurs ont menacé la jeune fille pour qu’elle garde le viol secret. Ils font partie d’un important groupe de trafiquants de drogue et sont « influents » (comprendre mafieux, liés aux puissants de la région). Elle avait peur qu’ils utilisent leur pouvoir pour faire enterrer l’affaire. Les deux sœurs ont demandé l’aide de l’influenceur spécialisé dans ses sujets Guntouch « Gun » Pongpaiboonwet.
La victime a révélé que 13 mâles, le plus jeune de 16 ans, sont impliqués dans le viol collectif. Certains sont des amis de son frère, d’autres des membres de sa famille. Gun a déclaré à Channel 3 que la fillette est tombée dans un « piège ». L’un des hommes l’a emmenée de force dans un hôtel à bungalows alors qu’il était supposé l’emmener manger des crêpes locales. Sur place, il a appelé ses nombreux amis.
Gun a révélé que certains des violeurs ont demandé aux jeunes filles de revenir à Tak Bai pour « régler l’affaire ». On a vu récemment que « régler l’affaire » signifiait « faire disparaître la victime ». Les violeurs ont également assuré que porter plainte à la police ne servirait à rien car ils pourraient enterrer l’affaire. Souvent les mafieux sont liés à la police qui, de toute façon ne s’intéresse que peu aux viols d’enfants. Elle n’agit que si un influenceur ou une association soutient la victime.
Gun a déclaré que les violeurs n’ont pas peur de la loi. Gun affirme qu’il n’a pas peur de la supposée puissance des violeurs et qu’il espère les rencontrer en personne très bientôt.
La différence entre les deux affaires, c’est que dans la première, l’unité de lutte contre la criminalité technologique est sur le qui-vive en permanence quand les commissariats locaux sont moins motivés car ils connaissent les criminels.