Une « journaliste » ou plutôt une traductrice qui gravite dans la communication a été arrêtée pour avoir possiblement utilisé sa relation avec un haut responsable de la police (en fait Surachate lui-même) pour exiger 14 millions de bahts d’une importante suspecte chinoise en échange de l’abandon des poursuites. La suspecte chinoise n’est pas une simple délinquante mais de la Grande Mafieuse arrêtée pour différents de trafics d’être humains, en particulier de mères porteuses permettant d’obtenir des bébés – prête noms à la double nationalité thaïlandaise et chinoise. Voir lien plus bas.
L’arrestation a été dévoilée samedi par le numéro deux de la police nationale Pol Gen Surachate Hakparn, qui a déclaré que la femme, identifiée comme Guo Rui, ou Gegee, avait exploité sa relation de travail avec la police pour exiger des pots-de-vin.
Cette dame serait chinoise.
Il a dit qu’il connaissait la « journaliste » grâce à son « travail ». En fait, elle était employée par la police comme « coordinatrice » en raison de sa maîtrise de la langue chinoise et de ses relations à l’étranger.
Pol Gen Surachate a déclaré que la police avait ouvert une enquête après avoir appris ses intentions et demandé un mandat d’arrêt après avoir recueilli des preuves.
Guo, également présidente du Thai Jiaranai Group, une société de médias propriétaire de Thailand Headlines, a été arrêtée vendredi dans son appartement.
Pol Gen Surachate a déclaré que Guo avait dit à la Grande Mafieuse Navaporn Phakiatsakul, suspecte clé dans une enquête sur un syndicat du crime, qu’elle pourrait faire abandonner les charges retenues contre elle pour 33 millions de bahts.
Mme Navaporn a finalement payé à Guo 14 millions de bahts, a-t-il dit.
Mme Navaporn avait été arrêtée début avril à la suite d’une descente contre les mafias chinoises orchestrée par le même Surachate sur Silom.
Les enquêtes ont montré une longue histoire de comportements criminels, de traite des êtres humains, de maternité de substitution et de falsification de documents.
Pol Gen Surachate s’est engagé à intenter une action en justice contre toute personne utilisant son nom pour exiger des pots-de-vin. Les personnes reconnues coupables d’avoir exigé des pots-de-vin encourent une amende maximale de 100 000 bahts mais surtout une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans.
Une source policière a déclaré que Guo avait nié l’accusation et qu’elle avait été temporairement libérée moyennant une caution de 3,5 millions de bahts. Son passeport chinois lui a été confisqué.
La source a déclaré que Guo travaillait comme interprète pour le Pol Gen Surachate dans une affaire de vol d’armes à feu à Nonthaburi.
