article dupliqué pour complaire aux règles FACEBOOK
La Thaïlande s’apprête à améliorer la situation de centaines de milliers de travailleurs migrants sans papiers originaires du Myanmar, du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Le 24 septembre, le gouvernement thaïlandais aurait annoncé son intention de délivrer des « cartes roses » (habituellement réservées aux travailleurs légaux) à ceux qui sont entrés illégalement dans le pays, selon des sources soutenant les travailleurs migrants birmans. Cette information doit maintenant être confirmée par les autorités thaïlandaises.
U Moe Kyaw, porte-parole de l’Association des travailleurs de Yaung Chi Oo (YCOWA), a salué cette décision, soulignant qu’elle inclut trois mesures clés pour les travailleurs birmans. « Il a été décidé d’accorder un permis de séjour légal d’un an à ceux qui sont entrés illégalement. De plus, les permis de séjour et de travail, initialement valides jusqu’en février 2025, seront prolongés de deux années supplémentaires. »
Les cartes roses, qui sont normalement liées à un permis de travail et à des documents en règle, profiteront cette fois aux travailleurs sans papiers en leur permettant de résider et de travailler légalement en Thaïlande. Une nouveauté importante est que ces cartes donneront désormais aux travailleurs 60 jours pour trouver un nouvel emploi après en avoir quitté un, soit le double des 30 jours actuels.
Pour de nombreux travailleurs, cette mesure représente un soulagement longtemps attendu. En effet, les travailleurs illégaux vivent constamment dans la peur, n’osant même pas sortir de chez eux.
Cependant, des défis subsistent. Les travailleurs birmans craignent d’être convoqués par les autorités birmanes s’ils retournent dans leur pays pour renouveler leur passeport, une préoccupation majeure dans un contexte de répression accrue par la junte militaire qui recrutent de force au sein de son armée.
Avec environ 2,5 millions de travailleurs birmans employés légalement en Thaïlande, ce changement de politique pourrait offrir un répit essentiel à un nombre encore plus important de travailleurs vivant dans l’illégalité, selon Karen News.
Il convient de souligner que la Thaïlande ne fait pas preuve d’une générosité désintéressée dans ce cas, car ce sont ces travailleurs migrants, qu’ils soient légaux ou non, qui contribuent grandement à faire fonctionner l’économie du royaume.