Le barrage de Lampao à Kalasin, d’habitude tranquille a été le cadre d’un crime le 13 mars, lorsqu’à 11 heures du matin, un corps de femme a été retrouvé, pendu à un arbre. La police locale et les services d’urgence ont été rapidement alertés et dépêchés sur les lieux.
Le corps a été rapidement identifié comme étant celui de Somphit Senakit, une villageoise de 53 ans. Elle a été retrouvée à 200 mètres du rivage du barrage, une corde serrée autour du cou. Un examen préliminaire a révélé que Somphit avait reçu sept coups de couteau à la gorge et au torse, ce qui exclut la thèse du suicide. La police a estimé qu’elle était morte depuis au moins une heure.
Une traînée de sang menait du corps à une hutte située à 20 mètres de là, suggérant qu’elle y avait été brutalement assassinée avant d’être déplacée au bord de l’eau. La police suppose que le tueur avait alors tenté de cacher son corps dans le barrage.
Des témoins et des membres de la famille ont été interrogés dans le cadre de l’enquête. La police a rapidement identifié le principal suspect : Samran Singsuwan, le mari de la victime. À 59 ans, Samran vivait avec Somphit depuis deux ans et sa sortie de prison.
Le fils de Somphit, Athit, âgé de 32 ans, a fait une déclaration à la police. Il leur a dit que sa mère et Samran entretenaient une relation tendue, entachée par des violences physiques répétées de la part de Samran. Athit a également raconté comment Samran avait menacé de tuer Somphit à plusieurs reprises.
Le jour du meurtre , Somphit avait effectué sa routine matinale avant de disparaître mystérieusement. Athit est parti à sa recherche. Il a retrouvé sa moto au barrage, ainsi que la traînée de sang qui l’a conduit jusqu’au corps de sa mère.
La police a pu localiser et appréhender rapidement Samran, le trouvant avec un couteau et des vêtements ensanglantés. Il a avoué le crime et a été placé en garde à vue au poste de police de Lampao pour des poursuites judiciaires.
La police ne dit si elle a demandé son mobile à Samran et on ne sait pas si ce dernier en avait un, cela ressemble à un féminicide « de base ».