Les derniers instants d’un Thaïlandais qui a été abattu par deux hommes armés dans un parc public de la province Loei dans la soirée du 7 juillet ont été filmés en direct.
Les agents du poste de police de Loei ont appris que des tirs avaient été entendus dans le parc public de Kut Pong, centre-ville de Loei. À leur arrivée, les policiers n’ont découvert qu’une mare de sang, la victime, Ronnachai « Ood » Sadanae, 38 ans, ayant déjà été transférée dans un hôpital voisin. Malheureusement, Ood a succombé à ses blessures. Il a reçu trois balles dans le corps et dans la tête.
L’homicide a été filmé et diffusé en direct sur le compte de réseau social d’Ood. L’ami de la victime, Ta, 22 ans, a déclaré à la chaîne 3 que Ood l’avait invité à une fête chez lui puis les deux hommes accompagnés d’un ami se sont rendus dans le parc public vers 23 h. Ood a dit à ses amis que quelqu’un voulait le tuer, mais ils ont pensé que c’était une blague.
Ta a déclaré qu’il était surpris que Ood veuille aller au parc public parce qu’il était malade du foie et n’avait pas quitté son domicile depuis plus d’un mois. Selon Ta, Ood filmait et diffusait en direct depuis le parc public et mettait au défi quiconque voulait le tuer de venir l’y rencontrer. C’est ainsi que Deux hommes se sont approchés d’Ood au parc. Ta pensait qu’il s’agissait de policiers.
Ood a mis les deux hommes au défi de le tuer en leur disant : « Faites-le ! Tuez-moi! » Les deux hommes armés ont brandi deux fusils et l’un d’eux a tiré sur Ood. Les suspects sont ensuite retournés à leur pickup et ont pris la fuite.
Ta a dit qu’il ne connaissait Ood que depuis environ quatre à cinq mois. Ta pense qu’Ood savait son exécution inéluctable parce qu’il avait insisté pour sortir au parc public malgré la pluie. Le frère cadet d’Ood, Up, affirme que son frère était colérique et avait déjà été emprisonné pour plusieurs délits.
La police tente de comprendre cette histoire proprement ahurissante.
Un jeune homme a avoué le meurtre d’un livreur et le hold up qui a suivi dans une bijouterie de Chiang Mai. Sa famille avait besoin d’argent pour rembourser une dette de 10 millions de thb issue d’une fraude de type pyramide de Ponzi. Cet ancien étudiant d’une université prestigieuse, avait minutieusement planifié le crime pendant des mois ce qui ne l’a pas empêché d’échouer lamentablement.
La police a arrêté Niphitphon Sombunsukying, 27 ans, le 8 juillet, chez lui à Doi Saket, Chiang Mai. Les officiers ont trouvé une arme de poing de 9 mm et d’une partie de l’or volé, d’une valeur de plus de 3 millions de bahts. Le vol a eu lieu dans une bijouterie célèbre du centre de Chiang Mai, où Niphitphon s’est emparé de 70 « bahts » d’or.
Le général Kritthapol Yeesakhorn a personnellement interrogé le suspect au poste de police de Phuping Ratchaniwet. Niphitphon a reconnu toutes les accusations, révélant qu’il avait vendu une partie de l’or au marché de Ton Lamyai, avant de rentrer chez lui. Niphitphon a expliqué que la planification du crime avait duré plusieurs mois. Avant de se lancer dans le braquage, il a d’abord observé la bijouterie et étudié les voies pour prendre la fuite.
Le jour du crime, Niphitphon a garé sa voiture en ville de Chiang Mai. Il a ensuite marché environ 6 – 7 km pour remonter jusqu’à Doi Suthep, au Wat Pha Lat. De là, il a appelé un chauffeur par une application. Une fois assis sur la banquette arrière, il a exécuté le chauffeur en lui tirant une balle dans la tête. Niphitphon a ensuite traîné le corps et l’a jeté dans un ravin de 50 m près de Doi Suthep.
Après le meurtre de sang froid, il a conduit la voiture du mort jusqu’à la bijouterie pour commettre le hold up qui a réussi. Puis, avec la même voiture, il est retourné près du ravin où il avait jeté le corps pour y abandonner la voiture. De là, il est retourné à pied, par des sentiers jusqu’à sa propre voiture en ville où il a vendu une partie de l’or avant de rentrer chez lui. MAIS, lorsqu’il a vendu l’or, il s’est fait repérer car les bijoutiers ont créé un réseau pour se prévenir les uns les autres en cas de hold-up. Il a donc été facilement retrouvé par la police.
Un jeune soldat a été appréhendé pour le meurtre de sa petite amie. La police négocie avec l’armée pour récupérer le suspect. L’armée n’aime pas laisser ses propres criminels aux mains de non-militaires.
Les agents du poste de police de Sam Sen ont été appelés dans un appartement de Nakhon Chai Si Road à 11h30 le 9 juillet. Ils ont découvert le corps de Khemruthai, 30 ans, dans sa chambre au 2e étage. Khemruthai, ancienne femme de ménage au Parlement, a été retrouvée allongée sur son lit avec un coup de couteau à la poitrine. Elle semblait morte depuis un moment. L’autopsie a ensuite révélé qu’elle était morte depuis 7- 10 jours, avec une seule blessure au torse. Un couteau a été trouvé sur les lieux du crime.
La sœur de la victime, Darika, 29 ans, choquée, a expliqué qu’elle était au courant de la relation de sa sœur avec un soldat depuis environ un an mais n’avait jamais entendu parlé de problèmes entre eux.
Le propriétaire de l’appartement a souligné que la victime vivait seule jusqu’à il y a trois mois, lorsque son petit ami a commencé à habiter avec elle par intermittence. La propriétaire a vu Khemruthai pour la dernière fois en juin lorsqu’elle a payé son loyer. Le propriétaire ne connaissait pas vraiment le militaire.
La police a rapidement identifié le petit ami soldat, Sunai, 24 ans, comme le principal suspect. Il a été appréhendé dans le district de Mae Sai à Chiang Rai mais on comprend que c’est l’armée qui le détient. Sunai, postait des photos de lui avec des armes sur les réseaux où il se définissait comme « Un guerrier, pas un amoureux. »