
À Phetchaburi, un homme a été arrêté après avoir, semble-t-il, tué sa femme alors qu’il était ivre. Le crime a eu lieu le 26 juin, dans une maison de ville sur Khlong Thian Rd à Cha-am. Il est devenu fou furieux car sa femme refusait de lui donner de l’argent pour acheter encore plus d’alcool. Selon lui, cela méritait la peine de mort.
La police a été alertée puis est arrivée sur les lieux hier vers 23h30. Là, les officiers ont trouvé la maison fermée à clé de l’intérieur. Ils ont dû appeler le propriétaire pour accéder au logement.
Ils y ont retrouvé le corps sans vie de Kittinan, 54 ans, dans la cuisine. Ses mains étaient attachées avec un câble électrique et elle avait de graves blessures à la tête et au visage, causées par un fer à repasser. Plusieurs bouteilles d’alcool cassées étaient éparpillées autour d’elle.
La police locale, dirigée par l’officier Patcharawan Ritchai et les experts légistes de l’hôpital Cha-am, ont documenté la scène et rassemblé des preuves. Les secouristes de Sawang Sanphet Rescue sont également intervenus sur les lieux.
Le suspect, identifié comme Prasit Chok, 49 ans, a été retrouvé déshabillé et complètement ivre. Il a été immédiatement placé en garde à vue et transporté au poste de police de Cha-am.
La fille de la victime, Sirinya, affirme qu’elle avait exhorté sa mère à quitter Prasit à plusieurs reprises en raison de son alcoolisme effréné et de son refus de travailler. Cette relation toxique avait provoqué des tensions entre Sirinya et sa mère, conduisant à une violente dispute il y a environ un an. Les deux femmes n’ont plus été en contact depuis. Sirinya a été dévastée d’apprendre le sort, somme toute inévitable, de sa mère.
« Je voulais aider ma mère mais elle a choisi de rester avec Prasit. J’espère que la police veillera à ce que justice soit rendue.
Le mâle a avoué le meurtre, admettant qu’il avait frappé sa femme avec un fer à repasser et des bouteilles car elle refusait de lui donner de l’argent pour acheter de l’alcool. Il fait désormais face à une accusation de meurtre.
Prasit est détenu au poste de police local, où il attend la suite de la procédure judiciaire.