Un chef de village a abattu l’un de ses administrés avec une arme à feu de 9 mm, tirant neuf balles consécutivement près d’un étang à poissons à Chiang Mai. Les amis de la victime, qui buvaient à proximité, ont pris la fuite, effrayés. La police enquête sur le mobile du crime qui s’est déroulé le 30 juin.
Le lieutenant Sittichok Buadang du poste de police de San Pa Tong s’est précipité sur les lieux avec ses hommes, un endroit où se trouvent trois étangs à poissons adjacents. Plian, propriétaire du site, âgé de 52 ans, a été retrouvé allongé face contre terre dans une mare de sang, vêtu d’un pantalon et d’un T-shirt noir. Il avait reçu neuf balles dans le torse. La police a récupéré neuf douilles de 9 mm sur les lieux.
L’auteur, identifié comme étant Kriengkrai, un chef de village local, s’est rendu à la police et a avoué le crime. Il a également remis l’arme à feu utilisée lors de la fusillade.
Un ami proche de Plian présent lors du drame, Sanun, 62 ans, a fourni plus de détails. Avant la fusillade, le propriétaire de l’étang à poissons avait fermé le site et commandé du bœuf grillé pour honorer les esprits locaux, une croyance commune des villageois.
Kriengkrai, le chef du village, est arrivé à l’étang et a rencontré Plian qui buvait de l’alcool. Les deux hommes ne se sont pas parlé. Plian a ensuite donné à Kriengkrai du bœuf grillé à emporter chez lui.
Sanun a poursuivi en déclarant que Kriengkrai était revenu à l’étang peu après. Sans s’asseoir, il s’est approché de Plian et lui a demandé : « C’est ça que tu veux ? » avant de dégainer son arme à feu et de tirer neuf fois.
Sanun a ajouté qu’après avoir retrouvé son calme, lui et ses amis avaient tenté d’aider Plian, mais qu’il était décédé. Avant de quitter les lieux, Kriengkrai a déclaré aux personnes présentes qu’il se rendrait à la police le lendemain, avant de repartir sur sa moto.
Le chef du village a été interrogé au commissariat de police de San Pa Tong pendant plus de deux heures, mais a refusé d’expliquer son mobile aux médias.
Son avocat, Chitsanupong Pukkamnuan, demandera une libération sous caution au tribunal qui n’est pas obligé d’accepter. Il pense que le mobile pourrait être lié à la masculinité sans donner plus de détails.
La police métropolitaine de Bangkok a mobilisé une équipe d’enquête spéciale pour poursuivre et arrêter un gang de motards notoire impliqué dans une fusillade brutale. Le gang, composé de 12 motos et de 23 individus, est accusé d’avoir poursuivi et tiré sur une Toyota Fortuner noire, entraînant la mort d’un passager de 39 ans.
Le drame s’est produit tard dans la nuit lorsque deux agresseurs armés à moto ont ouvert le feu sur le Fortuner à l’issue d’une course poursuite qui a commencé à l’intersection LaSalle-Bearing dans le district de Bang Na, Bangkok, et s’est poursuivie dans la province de Samut Prakan . Les coups de feu ont touché Jesada, 39 ans, qui était assis sur le siège avant gauche, le tuant sur le coup. Une caméra de vidéosurveillance a clairement filmé l’exécution.
Une réunion a eu lieu au poste de police de Bang Na à 18 heures hier, le 1er juillet, avec des officiers supérieurs dont Nopasin Poolsawat, le numéro 2 de la police de Bangkok.
Nopasin a révélé que les victimes, un groupe de sept personnes, avaient dîné dans un restaurant de Samut Prakan entre 22h30 le 28 juin et 1h du matin le 29 juin.
Les 23 agresseurs, qui ont minutieusement planifié l’exécution, sont arrivés sur 12 motos. L’instigateur du conflit s’appellerait Warachate, 37 ans et aurait une querelle de longue date avec les victimes. Le gang et les victimes se seraient retrouvés (par hasard ?) dans ce restaurant.
Ne pouvant plus supporter les provocations des membres du gang, les victimes ont quitté le restaurant et sont montées dans leur Fortuner. Les motards se sont lancés à la poursuite du Fortuner ce qui a conduit à la mort de Jesada. Nopasin a souligné l’audace des criminels, qui n’ont montré aucune crainte de la loi. Heureusement, aucun passant n’a été blessé. Les membres du gang seraient des jeunes de Samut Prakan.
Nopasin a en outre expliqué que Des mandats d’arrêt ont déjà été émis. Warachate qui avait un conflit avec les victimes a été convoqué pour un interrogatoire…