Le 18 novembre, le Bureau national du bouddhisme a ordonné au « Sirichan Forest Monk Retreat » à Khanu Woralaksaburi, province de Kamphaeng Phet de suspendre toutes activités impliquant l’utilisation de cadavres dans ses pratiques.
Le lieu de retraite religieuse, qui s’étend sur 95 rai (15 ha) est géré par 4 moines et 4 nonnes. Des témoins rapportent que les 8 officiants utilisaient des cadavres dans leurs cérémonies, prétendant conférer à leurs fidèles des capacités de télépathie et de clairvoyance. Ce culte s’appelle « Méditation Asupha ». Des enfants, qui auraient appris ces capacités grâce à ces activités, auraient été également impliqués dans la persuasion d’autres fidèles.
Les autorités compétentes ont visité le lieu de retraite pour inspecter le stockage des corps et vérifier que les certificats de décès et les procédures appropriées ont été suivis, notamment en collaboration avec le Bureau provincial de la santé publique. De nombreux cadavres ont été conservés au monastère.
Des inspections préliminaires ont confirmé la présence de certificats de décès correspondant aux cadavres. On comprend que ces nombreux cadavres sont en attente d’être incinérés au temple forestier de Sirichan. Aucune accusation n’a été portée par les autorités à ce jour par la police.
Le Bureau provincial du bouddhisme de Kamphaeng Phet vérifie que les quatre moines possèdent bien les permissions nécessaires pour établir le monastère forestier et pour y apporter des cadavres. Toutes les activités au sein du monastère ont été suspendues pour le moment.
Un temple forestier se veut héritier direct du Bouddha qui méditait dans la forêt sans infrastructure. Il est donc composé de cabanes.