suite de cette catastrophe
Pas de miracle. Le gouverneur de Nakhon Ratchasima, Chaiwat Chuenkosum, a révélé vendredi matin que les équipes de secours ont retrouvé les corps de deux autres ouvriers -en fait un agent de maîtrise et un pelliste (professionnel qualifié qui utilise des pelles mécaniques) tous deux Chinois – , qui étaient coincés dans un tunnel ferroviaire effondré depuis dimanche. Ils travaillaient à la construction de la ligne TGV dite chinoise entre Korat et Bangkok.
Les corps ont été localisés non loin de l’endroit où le corps du premier travailleur, conducteur de camion, -un Birman- a été découvert plus tôt jeudi matin.
Les secouristes espéraient que les ouvriers restants étaient encore en vie, car les équipes de secours, utilisant des scanners de signes vitaux, avaient détecté des mouvements à l’intérieur du tunnel. Les secouristes affirmaient même avoir entendu le Birman frapper sur le carrosserie de son camion. Il semble que ces appareils aient, depuis le début, envoyé des faux positifs laissant espérer que les trois hommes avaient survécu à la coulée de boue initiale.
Les corps seront récupérés et transportés à l’hôpital pour autopsie.
Auparavant, un médecin avait émis l’hypothèse que les travailleurs auraient pu souffrir d’une acidité sanguine accrue, due au fait d’être coincés dans un espace confiné sans nourriture, sans eau et sans suffisamment d’oxygène.
Le Birman serait justement mort d’un manque d’oxygène et assez rapidement.
La compagnie nationale des chemins de fer thaïlandaise, en charge du chantier, a publié un communiqué annonçant les décès et confirmant que les secouristes travaillent actuellement à la récupération des corps.
On notera, en creux, que ce sont des étrangers qui travaillaient sur ce chantier.