
Les information ci-dessous ont été divulguées par ThaiPBS l’agence nationale de presse, l’équivalent de l’AFP.
Les médecins de l’hôpital du département correctionnel (prison) ont inséré par erreur un tube respiratoire dans l’œsophage de Netiporn Sanesangkhom, alias « Bung Thalu Wang », alors qu’elle était dans une ambulance en route pour l’hôpital universitaire de Thammasat, selon Krisadang Nutcharat, un avocat pour les droits de l’homme (TLHR), qui s’est exprimé aujourd’hui, samedi.
Il a expliqué que le tube endotrachéal (respiratoire) devait être inséré dans la trachée (respiration) et non dans l’appareil digestif. Une erreur aussi grossière quasi inconcevable de la part des médecins aurait pu contribuer à la mort de Bung. Il a cité le rapport d’autopsie, indiquant que l’estomac et même l’intestin de Netiporn étaient distendus par l’oxygène, entraînant une incapacité apparente à respirer, à son arrivée à l’hôpital universitaire de Thammasat.
Il s’est demandé pourquoi le service correctionnel n’avait pas signalé le mauvais placement de la sonde endotrachéale, se demandant s’il s’agissait d’une dissimulation intentionnelle. Il n’accuse pas le personnel de s’être trompé « de tuyau » intentionnellement mais de l’avoir caché.
Krisadang a poursuivi en disant qu’il avait rendu visite à Bung tous les jours alors qu’elle était soignée à l’hôpital de la prison et que les médecins ne lui avaient jamais dit qu’elle avait refusé l’administration de potassium, comme le prétend le département.
L’avocat a déclaré qu’il avait demandé le rapport complet du traitement de l’hôpital des cinq jours précédant la mort de Netiporn, pour évaluer la qualité des soins, ainsi que les images de vidéosurveillance de sa salle pour la même période.
Cependant, jusqu’à présent, le Département pénitentiaire ne lui a fourni ni l’un ni l’autre, a-t-il ajouté. Les communiqués du département se contredisent.
On l’a déjà écrit ici, l’hôpital de la prison n’en est pas vraiment un. A part donner du paracétamol, les soignants ne se lancent pas dans des traitements compliqués. Raison pour laquelle Thaksin Shinawatra s’est débrouillé pour être admis à l’hôpital de la police.
Dimanche matin, Le département correctionnel a publié une déclaration réfutant les allégations de Krisadang. Le département a déclaré que tout avait été fait correctement et que des inotropes et des vasopresseurs avaient été administrés à Bung après son arrêt cardiaque. Il ajoute que le rapport complet sur le traitement sera bientôt rendu public..