Muhammad Rusli, 24 ans, s’est rendu à la police, admettant avoir tué un acheteur de durian de 71 ans, Jaelong Baluebae. Rusli a révélé qu’il avait enterré le vieil homme près d’un canal dans le village de Taya, province de Narathiwat, sud de la Thaïlande , après une violente dispute qui a viré à l’homicide le 6 septembre. Le corps de la victime a été découvert par les villageois le samedi 9 septembre.
Le meurtre brutal s’est produit lorsque la victime visitait le verger de durians de Rusli le 6 septembre. Les deux hommes se sont engagés dans une vive dispute puis Rusli, dans un accès de rage, a frappé Jaelong avec une pelle, lui causant des blessures mortelles. Il a ensuite caché le corps dans un sac de riz et l’a enterré près du canal. Rusli s’est ensuite enfui et s’est caché dans la province de Pattani.
Mais la culpabilité et l’anxiété rongeaient Rusli qui ne dormait plus, ce qui l’a amené à se rendre à la police. Après ses aveux, la police l’a accusé de meurtre et de dissimulation d’un cadavre, a rapporté KhaoSod.
La fille de la victime a exprimé son soulagement face à l’arrestation rapide du coupable. Elle a déclaré qu’il n’y avait aucun contentieux entre Rusli et son père, qui n’interagissaient que lors des achats de durian. Elle a exprimé sa tristesse et espère qu’aucune autre famille ne subisse une épreuve similaire.
En Thaïlande, on a assisté à une recrudescence inquiétante des cas de meurtres brutaux. Ainsi, un vendeur de nouilles de 49 ans aurait tué un prêteur sur gages de 63 ans à Lampang. Ce sinistre événement s’est produit en raison d’un différend sur le remboursement du prêt, qui a rapidement dégénéré en une confrontation violente.
Un Thaïlandais s’est rendu à la police hier soir après avoir battu sa femme dans le dortoir d’un chantier de construction dans le quartier de Thong Lor à Bangkok .
Les agents du poste de police de Thong Lor ont été informés du décès d’une femme de 37 ans nommée Irada Winyayong dimanche à 19 heures. Irada a été retrouvée morte sur son lit avec des contusions sur le visage. Son mari, Jetsadakorn Thongchai, 34 ans, s’est présenté sur les lieux et aurait reconnu avoir battu sa femme à mort.
Jetsadakorn a révélé qu’Irada et lui étaient les parents de deux enfants mais que ceux-ci ne vivaient pas avec eux. Tous deux étaient employés comme agents de sécurité pour l’entreprise de construction et vivaient dans le dortoir, une nécessité dictée par les exigences des chantiers.
Le crime commence après une nuit de beuverie le 9 septembre, lorsqu’une intense dispute, alimentée par la jalousie de Jetsadakorn, a dégénéré. Il a battu sa femme. Ils se sont finalement couchés. Irada s’est réveillé le lendemain matin avec une douleur dans la cage thoracique. Plutôt que de demander une assistance médicale, le couple a choisi d’aller faire du shopping dans un marché local, après quoi ils ont continué à boire beaucoup avant de succomber à l’ébriété.
Jetsadakorn a raconté s’être réveillé ce soir-là (donc le 10) et avoir tenté de réveiller sa femme, mais elle était morte. Plutôt que de s’enfuir, il a choisi d’attendre la police sur place, laissant un ami du dortoir prévenir les autorités.
Jetsadakorn fait désormais face à l’accusation d’avoir causé la mort d’une autre personne par agression physique. Il risque 15 ans de prison.
L’affaire met en lumière une tendance inquiétante de violence domestique motivée par la jalousie .
Un rapport de 2022 du Centre pour la prévention de la violence domestique a révélé que 2 374 personnes ont été victimes de violence domestique au sein de la famille, la consommation de drogues ou d’alcool et la jalousie étant les principaux facteurs à l’origine de ces actes de violence.
En outre, un professeur de l’Université Chulalongkorn a indiqué que la Thaïlande se classait parmi les dix pays ayant le plus grand nombre de cas de violence domestique signalés en 2016.
A Samut Prakan, dans la région métropolitaine de Bangkok, un homme de 24 ans a tiré sur sa femme de 24 ans avec une arme fabriquée localement avant de retourner l’arme contre lui.
Le couple a été retrouvé mort, nu et en train de s’embrasser dans une baignoire de leur maison à deux niveaux.
Le commissariat a été alerté lundi à 22h30. La police judiciaire, un médecin légiste de l’hôpital Samut Prakan et les membres d’une fondation caritative locale sont arrivés sur place.
L’enquête initiale sur le meurtre-suicide a révélé que les deux victimes avaient reçu une balle dans la joue droite. On suppose qu’ils étaient morts au moins cinq heures avant la découverte des corps.
Les autorités ont trouvé sur les lieux une arme à feu fabriquée localement, une balle tirée de calibre .380 et trois chargeurs. Le frère cadet de l’homme a révélé qu’il dormait dans sa chambre adjacente à celle de son frère. Leur mère, a-t-il ajouté, était au travail depuis le matin et n’avait rien remarqué d’anormal. Il a également mentionné que l’homme était jaloux mais le couple ne se disputait jamais devant la famille.
La grand-mère, âgée de 67 ans, a donné plus de détails, affirmant que le meurtrier (son petit-fils) était au chômage tandis que sa femme travaillait dans une société immobilière.
Ils ont deux enfants ensemble, un garçon de deux ans et une fille de six ans. Le jour du drame, la grand-mère a vu le couple parler comme d’habitude le matin. Plus tard, vers 15 heures, ils sont montés dans leur chambre et ne sont pas redescendus. Elle a emmené leurs enfants jouer et est revenue. Elle a appelé les parents mais il n’y a eu aucune réponse.
Vers 21 heures, la mère est rentrée à la maison et a appelé, mais encore une fois, il n’y a eu aucune réponse. La grand-mère a décidé alors de forcer la porte et a fait la macabre découverte dans la salle de bain.
Le mari avait des antécédents de dépression et il prenait (ou pas ?) des médicaments, a rapporté KhaoSod.
Selon l’agent Noppadol, on soupçonne que l’homme a tiré sur sa petite amie dans la baignoire avant de se suicider, vraisemblablement à cause d’une jalousie maladive et de la dépression.
Quelle que soit la raison et même s’il est suivi d’un suicide, cet acte s’appelle un féminicide.
le champ de durians
