
La police de Pattaya a mené une opération significative dans une discothèque située sur la très animée Walking Street tôt le matin du 5 janvier. L’opération ciblait le Club Panda, qui fonctionnait en dehors des horaires légaux, révélant des traces de toxicomanie parmi les clients.
Vers 3h30 du matin, un contingent de 100 policiers et responsables administratifs est descendu dans le club, découvrant plus de 300 clients, thaïlandais et étrangers. Malgré l’heure officielle de fermeture de 2 heures du matin, de l’alcool était encore servi. Une grande partie de la clientèle étrangère était constituée de ressortissants chinois.
Cette descente fait suite à un incident survenu le 27 décembre, lors duquel un client chinois a été grièvement blessé après avoir été agressé par le personnel de sécurité du club. La victime est toujours hospitalisée.
En entrant, la police a demandé au personnel du club d’arrêter la musique et d’éclairer la salle. Les clients ont ensuite été séparés par sexe pour des contrôles d’identité et des analyses d’urine.
39 personnes positives à la consommation de drogue ont ensuite été emmenées au poste de police de Pattaya. Il s’agit de 15 hommes chinois, 4 hommes thaïlandais, 19 femmes thaïlandaises et 1 femme laotienne.
Le directeur du club est désormais accusé d’avoir exploité l’établissement et servi de l’alcool au-delà des heures autorisées. Bien que la perquisition ait révélé une consommation de drogue parmi les clients, les autorités n’ont trouvé aucune drogue illicite ni autre article illégal dans les locaux.
Les commerçants thaïlandais se battent pour que leurs établissements puissent rester ouverts au-delà de 2 heures du matin. Le gouvernement semblait d’accord avec ces propositions, au moins, dans les destinations touristiques. On ne sait pas pourquoi, les discothèques doivent fermer à 2 heures du matin, car cela représente un gros manque à gagner pour la Thaïlande.