L’Autorité du tourisme de Thaïlande (TAT) veut d’inciter les compagnies aériennes américaines à lancer les premiers vols directs vers la Thaïlande, en raison de la faible probabilité que les transporteurs thaïlandais ajoutent ces routes.
Le ministère des Transports thaïlandais a déclaré que la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis avait donné une évaluation favorable des normes de sécurité aérienne thaïlandaises après son inspection, et devrait passer le statut du pays de la catégorie 2 à la catégorie 1, permettant aux compagnies aériennes d’étendre leurs opérations aux États-Unis.
Thai Airways avait interrompu ses vols directs de Bangkok à Los Angeles en 2015, année où le pays a été déclassé par la FAA, car la route n’était pas rentable. Siripakorn Cheawsamoot, de la TAT, a déclaré que Thai Airways est prioritaire sur cette destination, mais elle doit utiliser ses avions sur les routes les plus rentables. La reprise des vols long-courriers de 17 à 18 heures n’augmente pas le chiffre d’affaires.
Le marché américain a un fort potentiel et devrait atteindre 1 million de visiteurs cette année, selon la TAT. Siripakorn a déclaré que l’agence avait discuté avec des compagnies aériennes internationales de vols directs entre les USA et la Thaïlande, ce qui pourrait commencer d’ici l’hiver 2025 ou 2026.
Actuellement, les compagnies aériennes américaines n’ont jamais proposé de services directs entre les deux pays. Pour les vols directs en provenance d’Amérique du Nord, Air Canada offre un vol quotidien de Vancouver à Bangkok. La TAT discute également avec EVA Air, Delta Air Lines et United Airlines de la possibilité d’offrir des vols directs vers la Thaïlande. EVA Air propose déjà des vols directs depuis Londres et Vienne vers Bangkok.
Un touriste américain passant en moyenne 15 jours en Thaïlande équivaut à trois touristes asiatiques, ces derniers restent moins longtemps. Pour attirer les voyageurs du Midwest américain et certaines régions du Canada, la TAT ouvre un nouveau bureau à Chicago, ciblant notamment les agriculteurs.