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L’Office de sécurité sociale (SSO) envisage de s’en prendre aux employeurs qui ne s’acquittent pas de leur part de la cotisation obligatoire à la Caisse de sécurité sociale.
Cependant, le bureau admet n’avoir aucune idée du nombre d’entreprises qui ne paient pas leurs cotisations et du montant des arriérés.
Le bureau n’aurait besoin que d’un seul mois pour compiler les chiffres, selon Boonsong Thapchaiyuth, secrétaire général du SSO. Le bureau a décidé de créer une unité permanente spécifiquement chargée de traquer les patrons voyous, a-t-il déclaré. « L’unité élaborera un plan d’action et définira un calendrier pour résoudre le problème des contributions impayées », a déclaré M. Boonsong.
Les paiements récupérés seront utiles pour améliorer les services du Fonds de sécurité sociale (SSF) en termes de traitements médicaux et d’allocations pour les personnes handicapées, les congés de maternité, les enfants et les funérailles des bénéficiaires du fonds.
Dans le cadre du système de sécurité sociale, les salariés comme les employeurs sont tenus de verser des cotisations mensuelles au fonds. Les employeurs sont responsables de déduire les cotisations des employés (des salaires) et d’envoyer l’argent avec leurs propres parts au SSF.
Il semble que de nombreux employeurs ont cessé de cotiser pendant la pandémie de Covid-19 parce qu’ils étaient confrontés à de graves problèmes financiers. M. Boonsong demande aux employeurs de se mettre à jour et de régler rapidement les arriérés.
Le SSO travaille à la création d’une base de données pour dresser un tableau global des cotisations en souffrance. Une fois la base de données opérationnelle, le problème sera traité systématiquement et le bureau sera en mesure de déterminer efficacement les moyens de récupérer l’argent, selon M. Boonsong.
Il a insisté sur le fait que malgré l’absence de cotisations patronales, les employés ne perdront pas leurs prestations sociales au titre du fonds puisque le bureau a comblé le déficit.
Niyada Seneemanomai, porte-parole du SSO, a déclaré que certaines entreprises ont bien déduit le salaire de leurs employés mais ont négligé ou refusé d’envoyer les cotisations – employés prélevées. Les patrons voyous les ont tout simplement gardées pour eux. C’est un cas de vol manifeste totalement impuni alors qu’un simple voleur de poule est rapidement appréhendé par la police thaïlandaise.
Cela a poussé les travailleurs à déposer des plaintes auprès du bureau. S’il était possible de vérifier que l’absence de cotisation est imputable à l’employeur voyou, les prestations sociales des salariés ne seront pas affectées.
Les employeurs qui n’envoient pas à temps les cotisations des salariés au SSO s’exposent à une amende représentant 2% des cotisations impayées. A ce prix là, les patrons ont tout intérêt à garder les cotisations des employés par devers eux car on ne parle pas de poursuites judiciaires.