Les autorités de l’immigration ont arrêté un fugitif nommé Mike, un citoyen allemand de 32 ans, suite à une information de l’ambassade d’Allemagne en Thaïlande. Le général Surachet Hakphan, chef adjoint de la police nationale, et Le lieutenant-général Itthiphon Itthisanronnachai , commandant en chef du bureau de l’immigration, l’ont annoncé le 8 novembre.
Mike était recherché par un tribunal de Hambourg, en Allemagne, pour des infractions présumées liées à des abus sexuels sur des enfants. Les infractions concernaient la production, la distribution et la diffusion de contenus explicites impliquant des mineurs et la contrainte de mineurs de moins de 14 ans à se livrer à une activité sexuelle.
L’enquête a révélé que Mike était entré en Thaïlande le 15 décembre 2019 avec un visa temporaire. Il avait la permission de rester dans le pays jusqu’au 16 septembre 2023.
Les autorités de l’immigration ont révoqué son permis de séjour dans le Royaume (où rien ne semble lui être reproché) et se sont lancés à sa recherche à Bangkok et dans d’autres provinces afin de l’extrader vers l’Allemagne.
Une enquête plus approfondie a révélé que Mike vivait avec une femme thaïlandaise dans une maison à Mae Na, Chiang Dao, Chiang Mai. Il a été arrêté et placé en détention en attendant son procès en Allemagne.
Pour mémoire, toute cavale en Thailande est vouée à l’échec.
Tout délit est également puni.
La preuve, lors de la même conférence de presse, le 8, Surachate a annoncé l’arrestation de Taïwanais et de Japonais qui avait créé un centre d’appel en Thaïlande. De nombreuses victimes japonaises ont été trompées. Les quatre personnes arrêtées sont
- M. Chen, 50 ans, nationalité taïwanaise. Leader du gang
- M. He, 40 ans, nationalité taïwanaise, chef adjoint et comptable
- M. Daisuke, âgé de 49 ans, nationalité japonaise. Agent du centre d’appels
- M. Taro, âgé de 41 ans, nationalité japonaise. Agent du centre d’appels
Les Japonais se faisaient passer pour des policiers ou des employés de banque afin d’escroquer des Japonais. La base de centre d’appels était Située dans un village luxueux de la province de Samut Sakhon. Le Bureau de l’immigration suivait le gang en collaboration avec des policiers taïwanais et japonais en poste en Thaïlande. Le gang a escroqué plus de 17 000 victimes au Japon pour un montant de 9,5 milliards de bahts en moins d’un an.